3 septembre 2009
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le prisonnier de l'ange 15
Cali attrapa l’épée du guerrier prêt à le mettre à mort, ce qu’elle aurait fait si Lucas n’était pas intervenu. D’un mouvement brusque il les sépara et plaqua Cali contre le mur. Cependant Etanne dut venir l’aider pour immobiliser entièrement la princesse hurlante qui se débattait comme un diable en pleine crise d’hystérie. Plantant son regard dans le sien, Lucas lui ordonna de se calmer, ce qui lui fut difficile car il était lui même très loin d’être calme. Il devait aussi bien lutter contre elle que contre lui. L’intensité des sentiments de la jeune femme le dévastait totalement. Il ne s’était jamais autorisé de tel excès. Cependant il ne la lâcha pas du regard et peu à peu il la vit s’apaiser, sans pour autant que sa fougue diminue. Il sentit Etanne s’éloigner
- Hé bien c’est une vraie furie que tu as épousé. Moi qui croyais que les anges n’étaient que douceur. Il voyait le regard de son ami briller de colère, mais savait qu’elle n’était pas dirigée contre lui. Elle ne lui appartenait même pas. Maudite diablesse, Etanne n'avait qu'une hâte, pouvoir la tuer. Il se régalait à l'avance du festin promis. Mais en attendant il allait devoir la supporter, pour l'instant. Sans quitter sa femme des yeux Lucas lui rétorqua
- Oui mais quelle souveraine! Tu as vu sa fureur contre ceux qui s’en prennent aux vampires?
Sa réplique eut l’effet escompté sur la jeune femme. Il vit ses prunelles s’agrandir tandis qu’elle essayait de comprendre le sens de sa phrase. Son courroux s’envola, laissant place à la réflexion. Maintenant le prince aurait pu desserrer son étreinte sans crainte, mais il profita de l’instant. Elle était enfin propre et comme il l’avait supposé la robe qu’il lui avait choisi lui allait parfaitement. La couleur soulignait l’intensité de ses yeux. Il remarqua que la jeune fille était ravissante. Surtout que ses joues portaient encore les rougeurs provoquées par l’émotion. Elle sentait bon, il avait toujours jugé le parfum du savon qu’elle avait choisi trop discret pour lui, mais il lui correspondait parfaitement. Derrière cette légère flagrance il devinait l'odeur de son sang. En se concentrant il entendait son cœur battre, étrange, cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas perçu ce bruit. Il se décida enfin à rompre son étreinte avant qu’elle ne puisse ressentir son trouble. Cependant pour son comparse ce fut trop tard, le garde avait noté que le prince avait prolongé inutilement sa pression. La voix de la jeune femme le fit sortir de ses réflexions.
- Aux vampires ? Les victimes sur vos dessins sont des vampires?
- Bien sûr tu ne croyais quand même pas que le sort des autres nous intéresse. Je gère un peuple avec ses problèmes et c’est suffisant comme ça ! Mais à la violence de ta réaction j’en déduis que ce tueur a aussi frappé chez toi.
- Oui murmura-t-elle en s’emparant des croquis.
- Combien de victimes as-tu recensé ? demanda Etanne mais Cali ne l’écoutait déjà plus. Elle essayait de passer outre la douleur pour se rappeler des différences et des similitudes entre les deux cadavres. Les blessures semblaient être les mêmes. Elle eut besoin de savoir « ont-elles été violée ». Lucas comprit que l’affaire était personnelle pour elle. Il ressentait sa souffrance ce qui l’énervait prodigieusement. Toutefois il ne put s'empêcher de détailler les tortures par le menu, juste pour la faire souffrir. Bien mal lui en prit, il finit le cœur au bord des lèvres.
- En résumé elles ont toutes été violées et torturés de leur vivant et dans leur mort. Il est presque certain que le meurtrier les a prises avant est après leur décès. Cela te suffit comme détails ? Les atteintes sexuelles permettent de dire que l’assassin n’est certainement pas un vampire.
Cela faisait huit mois que Lucas et Etanne enquêtaient sans aucun résultat. Il se consola en se disant que c’était normal, ils n’avait pas toutes les pièces du puzzle. La seule certitude que les deux hommes avaient c’était que l’assassin n’était pas un vampire.
- En quoi le fait qu’elles aient été violées permet de disculper les vampires. ? Ho attendez, je vois les démons sont des saints! Comment pourrait on les soupçonner d’une telle horreur ? Vous avez raison ça doit être un ange le responsable. Ils peuvent tuer, massacrer mais violer jamais!
Image de Tiffany : http://tif73.centerblog.net/rub-anges-.html
la suite : le prisonnier de l'ange 17
Cali attrapa l’épée du guerrier prêt à le mettre à mort, ce qu’elle aurait fait si Lucas n’était pas intervenu. D’un mouvement brusque il les sépara et plaqua Cali contre le mur. Cependant Etanne dut venir l’aider pour immobiliser entièrement la princesse hurlante qui se débattait comme un diable en pleine crise d’hystérie. Plantant son regard dans le sien, Lucas lui ordonna de se calmer, ce qui lui fut difficile car il était lui même très loin d’être calme. Il devait aussi bien lutter contre elle que contre lui. L’intensité des sentiments de la jeune femme le dévastait totalement. Il ne s’était jamais autorisé de tel excès. Cependant il ne la lâcha pas du regard et peu à peu il la vit s’apaiser, sans pour autant que sa fougue diminue. Il sentit Etanne s’éloigner
- Hé bien c’est une vraie furie que tu as épousé. Moi qui croyais que les anges n’étaient que douceur. Il voyait le regard de son ami briller de colère, mais savait qu’elle n’était pas dirigée contre lui. Elle ne lui appartenait même pas. Maudite diablesse, Etanne n'avait qu'une hâte, pouvoir la tuer. Il se régalait à l'avance du festin promis. Mais en attendant il allait devoir la supporter, pour l'instant. Sans quitter sa femme des yeux Lucas lui rétorqua
- Oui mais quelle souveraine! Tu as vu sa fureur contre ceux qui s’en prennent aux vampires?
Sa réplique eut l’effet escompté sur la jeune femme. Il vit ses prunelles s’agrandir tandis qu’elle essayait de comprendre le sens de sa phrase. Son courroux s’envola, laissant place à la réflexion. Maintenant le prince aurait pu desserrer son étreinte sans crainte, mais il profita de l’instant. Elle était enfin propre et comme il l’avait supposé la robe qu’il lui avait choisi lui allait parfaitement. La couleur soulignait l’intensité de ses yeux. Il remarqua que la jeune fille était ravissante. Surtout que ses joues portaient encore les rougeurs provoquées par l’émotion. Elle sentait bon, il avait toujours jugé le parfum du savon qu’elle avait choisi trop discret pour lui, mais il lui correspondait parfaitement. Derrière cette légère flagrance il devinait l'odeur de son sang. En se concentrant il entendait son cœur battre, étrange, cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas perçu ce bruit. Il se décida enfin à rompre son étreinte avant qu’elle ne puisse ressentir son trouble. Cependant pour son comparse ce fut trop tard, le garde avait noté que le prince avait prolongé inutilement sa pression. La voix de la jeune femme le fit sortir de ses réflexions.
- Aux vampires ? Les victimes sur vos dessins sont des vampires?
- Bien sûr tu ne croyais quand même pas que le sort des autres nous intéresse. Je gère un peuple avec ses problèmes et c’est suffisant comme ça ! Mais à la violence de ta réaction j’en déduis que ce tueur a aussi frappé chez toi.
- Oui murmura-t-elle en s’emparant des croquis.
- Combien de victimes as-tu recensé ? demanda Etanne mais Cali ne l’écoutait déjà plus. Elle essayait de passer outre la douleur pour se rappeler des différences et des similitudes entre les deux cadavres. Les blessures semblaient être les mêmes. Elle eut besoin de savoir « ont-elles été violée ». Lucas comprit que l’affaire était personnelle pour elle. Il ressentait sa souffrance ce qui l’énervait prodigieusement. Toutefois il ne put s'empêcher de détailler les tortures par le menu, juste pour la faire souffrir. Bien mal lui en prit, il finit le cœur au bord des lèvres.
- En résumé elles ont toutes été violées et torturés de leur vivant et dans leur mort. Il est presque certain que le meurtrier les a prises avant est après leur décès. Cela te suffit comme détails ? Les atteintes sexuelles permettent de dire que l’assassin n’est certainement pas un vampire.
Cela faisait huit mois que Lucas et Etanne enquêtaient sans aucun résultat. Il se consola en se disant que c’était normal, ils n’avait pas toutes les pièces du puzzle. La seule certitude que les deux hommes avaient c’était que l’assassin n’était pas un vampire.
- En quoi le fait qu’elles aient été violées permet de disculper les vampires. ? Ho attendez, je vois les démons sont des saints! Comment pourrait on les soupçonner d’une telle horreur ? Vous avez raison ça doit être un ange le responsable. Ils peuvent tuer, massacrer mais violer jamais!
Image de Tiffany : http://tif73.centerblog.net/rub-anges-.html
la suite : le prisonnier de l'ange 17