Centaure d'un dieu, tous les articles.
Il me répondit en laissant ses doigts glisser le long de ma clavicule, de mes épaules, de mon cou. Je me sentais comme un serpent aux prises avec un excellent charmeur : enfermée dans une prison de cristal, incapable de fournir l'effort de volonté suffisant pour m'échapper loin d'une idole divine qui sur moi aurait eu tout contrôle.
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- Il n'y avait aucun danger visible. Mais j'ai senti comme une alerte s'allumer dans un coin de mon esprit. Il faut rester sur nos gardes, jusqu'à trouver de quoi il s'agit.
« Gareth désire te parler, Liam." Dit son téléphone avec ma voix.
Je souris bêtement tandis qu'il acceptait l'appel :
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- Salut, Gareth.
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- Hé, qu'est-ce que vous faites ? Nous n'attendons que vous pour les festivités.
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- On arrive tout de suite, sourit le dauphin.
Nous tournâmes les talons pour rejoindre le vaisseau. J'étudiai son bijoux. Je ne l'avais jamais remarqué, pourtant il était voyant : c'était une parure de cuir qui couvrait tout son avait bras et finissait en pointe sur sa main gauche. Fronçant les sourcils, il me sembla qu'il ne l'avait jamais porté en ma présence.
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- Très joli, conclus-je. Une fête en l'honneur de notre arrivée ? Supposai-je.
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- Exactement. Je n'ai pas eu le temps de t'apprendre à danser.
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- Toi, le Guerrier au cœur de pierre, tu sais danser, mon ange ? M'étonnai-je, moqueuse.
Il eut un sourire satisfait en m'entendant prononcer un mot d'amour. Il m'attira à lui et esquissa un pas de danse :
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- Bien sûr, as tu bien regardé mon père ? Ne fait-il pas assez fier pour avoir inculqué à ses enfants de quoi briller en société ?
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- Pardon de cette méprise, souris-je en liesse.
Mais soudain il était différent. Son épée émit le lugubre bruit du métal contre le métal en quittant son côté.
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- Qu'est ce qu'il y.. ? Commençai-je.
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- Chhh.
Le doigt sur la bouche, l'expression sévère, il était passé devant moi et avançait lentement, concentré. Bien vite je vis bien ce qu'il voyait comme un danger. Entre le vaisseau et nous, là où plus une âme ne demeurait, un groupe de chats sifflait, les crocs agressifs, les côtes saillantes.
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- Ils...
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- Chhh, répéta-t-il impatient.
Je visualisai avec horreur le guerrier attaquer les bêtes, ne laissant derrière lui que sang et miaulements agonisants. Cela me mit dans une colère noire, à moins que ce ne fût la peur qui faisait pulser mon sang au fond de ma gorge nouée.
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- Écoute-moi, fis-je un peu plus durement. Ce sont des chats, des animaux de compagnie. Ils ont faim. Téléphonons à l'intérieur pour qu'on leur donne de quoi manger, et le problème sera réglé.
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- Je vais régler le souci plus simplement, trancha-t-il alors que Liane feulait méchamment.