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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 01:25

Clio - tous les articles

Clio - Résumé

  • - Tu as du vin ou quelque chose ? Questionna-t-elle en gagnant la cuisine nue en se contorsionnant pour quand-même le regarder dans les yeux en le lui demandant.

Il se sentit vraiment bizarre. Lorsque son esprit cessa de patiner, il considéra que de deux choses l'une : soit il l'aidait à servir le vin, soit il l'emmenait à la chambre. Choisissant la seconde solution, il fondit sur elle à la cuisine, faillit la percuter, ils crièrent, elle renversa du vin sur le parquet. Elle s'excusa, il alla chercher une éponge. Il l'entendit bien s'approcher, bougonna en lançant qu'il s'en occupait. Elle effleura son dos du bout des doigts. Il s'immobilisa. Elle posa un baiser sur ses muscles tendus. Hiléria glissa les doigts dans ses cheveux, lui donna une longue caresse jusqu'aux fossettes de la chute de ses reins. Il se retourna en grognant, la souleva de terre, parcourut la distance nécessaire sans cesser de la regarder lui rendre son regard vulnérable, la posa sur le grand lit défait. Ils échangèrent des caresses en silence.

  • - Qu'est-ce qui s'est passé ce soir avec le père de Clio ? Demanda-t-il, réalisant qu'il était la cause de sa propre mauvaise humeur, mais aussi de ce changement brutal dans les intentions de la jeune femme.

dure-1.jpgElle assura que rien du tout, d'un air fatigué et sérieux. Visiblement elle n'avait plus du tout envie de faire l'amour. Mallaurie lui donna un long massage et la regarda s'endormir, finalement ravi de la voir là avec lui.



Hiléria gara sa voiture avec un soin minutieux. Puis elle passa la vitesse supérieure. Elle déboula dans le salon à grandes enjambées, vit bien qu'Uriel et Clio s'étaient tus à son arrivée comme ils le faisaient toujours, pour le peu qu'elle avait pu arriver dans un lieu où l'albinos se trouvait déjà.

  • - Je vais bien, merci, lâcha-t-elle très à cran.

Uriel paraissait aller bien. Elle ne savait pas à quoi elle s'était attendue, mais elle avait eu tort.

  • - Bon, commençons par la chercher partout, proposa la brune aux yeux sombres.

Sa fille l'avait appelée en hurlant, plus tôt dans la journée, pour lui expliquer que la pierre de lune avait disparu. Alors que Clio tournait vers elle un visage désespéré, la porte s'ouvrit à la volée.

  • - Foutue tête de mule, gronda l'homme qui venait d'entrer sans frapper et traversait la pièce en pointant l'albinos, l'air plus courroucé que si c'était sa propre pierre qui avait disparu – Hiléria eut cette pensée parce que lui aussi avait les yeux rouges.

Elle n'apprendrait jamais combien pour Gwen, ouvrir ou forcer une porte était similaire à quelques détails près. En l'occurrence il avait fait cela parce qu'il était en colère. De son côté, elle n'en revenait pas de son attitude. Alors qu'il ajoutait d'autres sobriquets du même acabit, elle parla doucement mais fermement :

  • - Bonsoir, espère de brute épaisse. T'es dans mon salon donc je me permets de te tutoyer : enlève tes chaussures et cesse de hurler sur le père de ma fille, il est sorti d'hôpital ce matin, on ne hurle pas sur un mec en convalescence.

 

Guénaël n'avait jamais vu Hiléria. Le soir où Uriel l'avait ramenée, il avait entendu tout de suite où ça allait finir, aussi s'était-il terré dans sa chambre jusqu'au petit matin où elle était repartie. Ensuite son ami avait parlé d'elle, comme d'un rêve éphémère qu'il souhaitait voir garder ce statut. Ce qu'Uriel avait fait cette nuit-là n'était pas dans sa nature. Dès qu'elle était partie il avait su qu'il ne voudrait plus recommencer. Gwen et lui avaient beaucoup réfléchi ensemble, puis avaient conclu qu'il devait la laisser en paix, pour qu'elle ne croit pas qu'il était un homme ordinaire capable de lui donner une vie heureuse. Les années passant, Guénaël avait régulièrement questionné son ami, se rassurant toujours qu'il ne regrettait pas. Effectivement, les femmes ne l'intéressaient pas, il n'avait aucune envie de singer les humains en ayant une relation amoureuse. Le fait qu'ils ne vieillissaient pas était bien une preuve qu'ils ne pouvaient pas partager la vie des humaines, quand bien même, par extraordinaire, ils en auraient eu envie. Guénaël avait déjà essayé une relation charnelle, mais il soutenait que ça n'avait rien eu de comparable avec ce qu'avait vécu son ami avec le sacré bout de femme qui se tenait devant lui à le foudroyer du regard. Le vent dehors changea de sens, même si lui seul put en avoir conscience ainsi peut-être qu'Uriel. Mais celui-ci ne sembla pas y prêter attention, ce que l'albinos pouvait bien comprendre. Cette bonne femme lui avait un peu changé les idées.

Clio 23.

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commentaires

L
Je ne comprends pas bien, ici il est sous entendu que le côté charnel (lire ici la bagatelle) n'intéresse pas Uriel, alors que je crois qu'au début du livre tu sous entendais que courament Uriel<br /> couchait avec des femmes des lieux dans lesquels il se produit...<br /> SInon mais qu'à donc Hiléria de si particulier?
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C
<br /> <br /> Alors au début il y a cette phrase :<br /> <br /> <br /> A ses yeux à lui, à 16 ans il ne pouvait pas être son premier. Uriel était danseur dans les bars, il faisait suer les filles de désir, elles le cherchaient ensuite<br /> pour l'avoir pour la nuit et cela à tout âge. <br /> <br /> <br /> je ne dis pas qu'il accepte les sollicitudes des filles, mais effectivement, je comprends que ça prête à confusion.<br /> <br /> <br /> je vais ajouter une phrase pour clarifier <br /> <br /> <br /> <br />

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