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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 20:48

gaia-blonde-2.jpgLe lendemain Bo m’offrit un sublime collier.
Dring…dring….dring…oui allo. J’étais au travail en train de plaisanter avec Bo lorsque mon téléphone sonna. Je dus laisser passer plusieurs sonneries pour reprendre mon sérieux.
- Eya c’est Mr Shmith. (sur cette annonce mon calme revint immédiatement). Ne paniquez pas mais Noa a été blessé. On est devant chez vous cependant on ne peut pas entrer il a perdu ses clefs pourriez vous venir….
Je n’écoutai plus depuis le mot blessé. Sans réfléchir plus j’attrapai mon sac et me précipitai dans la rue. Me ruant littéralement sur le premier taxi je fus chez moi en moins de dix minutes. Sur le palier je vis les trois hommes, le patron, Mr Madson et affalé par terre mon époux. Sans dire un mot je sortis mes clefs et me plaçai devant la serrure essayant de faire ce pour quoi on m’avait appelé. Je n’y arrivai pas, cette satanée serrure ne cessait de bouger et de se dérober à ma volonté. À moins que ce soient mes mains qui tremblent. Je m’acharnai en refoulant mes larmes de frustration. Je n’avais même pas osé regardé Noa mais il devait être mal en point, sinon jamais il ne se serait assis. Soudain je perçus sa présence derrière moi, ses mains guidèrent les miennes et à deux nous vainquîmes la porte. J’ouvrai et lassai passer le curé.
- À demain lança son patron.
- À lundi rectifiai-je d’un ton qui ne souffrait d’aucune contradiction. Pour être sûre d’être comprise j’y ajoutai un regard noir.
- À lundi.
Toujours sans un regard je me pilotai vers la cuisine et servis deux verres de cognac. Je ne pouvais pas me concentrer dans cet état, la priorité était de me calmer. Le premier m’aida à m‘apaiser. Je devais faire face. Je m’emparai de second verre et le montai au curé. Je le trouvai dans la chambre en train d’ôter sa veste. Un grimace de douleur défigurait son beau visage. Je lui tendis le verre et allai chercher de quoi laver et soigner cet homme. Lorsque je revins il avait repris des couleurs, le verre était posé sur la table de chevet et le curé s’attachait à défaire sa chemise. Je me mis en face et pris la suite. Un par un les boutons cédèrent me dévoilant les blessures qui maculaient son torse. Un coup de couteau partait d’une cote et traversait la hanche. Le coup avait même tranché le cuir de la ceinture. Je défis le pantalon :
-  Eya…
Je lançai à mon époux un regard sans équivoque et fis tomber le vêtement d’un coup. Je m’apprêtai à faire de même avec son boxer  lorsqu’il me saisit les mains.
- Gaïa arrête!
Encore une fois je le regardai, j’essayai de lui faire comprendre que son anatomie était la dernière chose qui m’intéressait en ce moment, mais aucun mot ne passait ma bouche. Il devra me comprendre d’un regard. On resta longtemps ainsi à se fixer puis dans un geste sec je déchirai le dernier obstacle à ma volonté. Ce ne fut pas difficile le vêtement était déjà abîmé. Je me penchai alors sur la bassine et me mis à le laver. Commençant par les pieds, je savonnais consciencieusement chaque partie de son corps. Tout d’un coup laver cet homme me paru la chose la plus importante au monde. Centimètre par centimètre j’explorais son corps soignant chaque blessure que je trouvai. Ma méticulosité m’aidait à ne pas flancher. Sans m’en rendre compte mes mouvements trahissaient ma tendresse. Ses jambes d’abord, puis ses fesses. Je remontai le long du dos où se situaient les premiers coups. L’eau se teinta de rouge mais je poursuivis veillant ce qu’elle reste tiède. Je nous avais entouré d’un cocon d’air chaud pour pas qu’il ait froid. J’arrivai à ses épaules et passai devant. Son torse était moins atteint que ce que je pensais. Il avait beaucoup saigné, mais la majorité des blessures étaient superficielles. Sauf celle sur sa hanche. Elle partait des cotes et se finissait à l’intérieur de la jambe épargnant de justesse sa virilité. J’entendis un grognement lorsque je la soignai, cependant je ne saurais dire si c’était de la contestation ou de la douleur. Je fini par ses jambes. L’eau à mes pieds était sang. Je me relevai et le poussai dans le lit. Une fois allongé je le bordai et m’installai à ses cotés. Toujours sans un mot je plongeai mon regard dans le sien. Aucune parole ne fut prononcée. Nous restâmes là, tous les deux à nous contempler. J’examinai son visage, ses traits réguliers, sa beauté puis ses prunelles, magnifiques. On resta longtemps ainsi, jusqu’à ce que le sommeil le gagne. Ce qu’il lut dans mes yeux, je ne le sais pas. Discrètement je descendis dans la cuisine. Arrivée en face de la cuisinière je rassemblai les éléments pour faire un risotto (plat préféré de Noa) quand le choc me gagna. Propulsée à terre par un spasme violant, les larmes que j’avais retenues jaillirent. J’étais paralysée sur le sol de la cuisine en pleine crise de nerf. Puis la peur s’en alla, je repris mes esprits. J’essuyai mes larmes et n’ayant rien d’autre à faire je fis le repas. Par l’odeur charmé le curé ne tarda pas à apparaître. Sans un mot, il m’attira contre lui et me serra fort dans ses bras. J’aurais voulu résister, lui dire que j’allais bien mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge. Il me murmurait des « merci » tout en me caressant les cheveux. Je le maintenais contre moi.

 

Divin témoin 158

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commentaires

T
<br /> pas de soucis, jattendrais la suite avec patience :)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> merci de ta patience.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> toujours aussi beau, la ssuiite!?<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> merci cependant la suite ne sera malheuresement pas pour ce soir, je n'ai pas le temps.<br /> <br /> <br /> <br />

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