12 janvier 2010
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19:39
Le jour de mon oral arriva enfin. Tout le long de l’attente dans les couloirs je ne lâchai pas mon cahier des yeux, essayant de ne pas écouter les personnes qui parlaient des cours. Je n‘aimais pas avoir des informations à la dernière minute. Le correcteur prononça mon nom et j’entrai dans la pièce comme à l’échafaud. Tout ce passa bien, ce fut un soulagement. Ça y est mon premier semestre était fini ! Toute la pression retomba d’un coup, heureuse je fis jouer mes muscles engourdis par le stress, qu’est ce que j’avais envie d’une cigarette ! Mais non, sérieuse, je me repris. Il fallait que je fête ça avec quelqu'un mais je n'avais aucun ami ici, je pris donc la direction de l'infirmerie mais je trouvais Célian occupé. Après quelques secondes de réflexion je me résignai à prendre le bus pour rentrer à la maison; tant pis pour les félicitations et le bilan de ce semestre. La joie de ressasser que c'est fini. Une tristesse soudaine m'envahie sur le trajet en souvenirs de mes autres années. Devant ce désastre annoncé je décidai de descendre à l'arrêt suivant pour rejoindre Erwan. S'il était à l'intérieur de l'église alors je reprendrai le bus mais avec un peu de chance je pourrais le voir. Je le trouvai effectivement sur la parvis cependant la spectacle que je découvris fut loin de celui que j'imaginais. Padre n'était pas seul, cinq hommes fondaient sur lui l'attaquant tour à tour.
. Padre hurlai-je pour détourner l'attention des agresseurs.
A ma vue son regard s’assombrit. Je cassai le cercle des assaillant pour le rejoindre au centre et sans un mot on se mit en garde attendant l'inévitable attaque. Le combat était inégal, mais le prêtre à mes cotés j’étais persuadée qu’on pouvait réussir. J’avais tord. Jamais la situation ne tourna à notre avantage, nous fûmes vite submergé. Lorsque je fus assommée il restait au moins trois assaillants debout et je ne voyais plus Erwan. Je luttais quelques instants me raccrochant aux voix des hommes :
- On l'a eu, on fait quoi d'elle ?
- Je sais pas seul le prêtre nous intéresse, laisse là.
- Non ! Elle a vu notre visage, on l'embarque.
Je ne pus entendre la fin déjà les brumes de l'inconsciences m'enveloppaient.
J‘ouvris les yeux sur une salle lugubre, couchée à même le sol, elle me parut froide et humide. Le soleil descendait lentement par la petite lucarne éclairant une lourde porte qui fermait la salle. Où suis-je ? Je n'arrive plus à bouger, mais que se passe-t-il ? Ma tête est tellement douloureuse. Soudain la mémoire me revint, j’avais été abattue, nous avions perdu.
- Ça y est, tu es réveillée ?
Je grognai mon approbation.
- Que s'est-il passé ?
- Nous nous sommes fait avoir, dit il dans un sourire. Lorsque je t’ai vu à terre je me suis précipité sur toi comme un novice et ils en ont profité pour me tomber dessus par derrière. J’ai été capturé, ils nous ont jeté dans la voiture après plus d'une heure de route nous sommes arrivés ici. Une ancienne banque selon mes déductions. Je penses que nous sommes dans la chambre forte de la Sadem, un établissement qui a fait faillite avant même ta naissance. Les Diablos raffolent de ce genre d'endroit, leur sens de l'ironie certainement. Enfin tout ceci nous est d'aucune utilité. Tu n'aurais pas du intervenir.
- Je t'en pris. Pourquoi t'ont-ils attaqué ?
- Ils m'ont reconnu tout simplement, j'ignorais qu'un contrat était passé sur ma tête.
Divin témoin 99
A ma vue son regard s’assombrit. Je cassai le cercle des assaillant pour le rejoindre au centre et sans un mot on se mit en garde attendant l'inévitable attaque. Le combat était inégal, mais le prêtre à mes cotés j’étais persuadée qu’on pouvait réussir. J’avais tord. Jamais la situation ne tourna à notre avantage, nous fûmes vite submergé. Lorsque je fus assommée il restait au moins trois assaillants debout et je ne voyais plus Erwan. Je luttais quelques instants me raccrochant aux voix des hommes :
- On l'a eu, on fait quoi d'elle ?
- Je sais pas seul le prêtre nous intéresse, laisse là.
- Non ! Elle a vu notre visage, on l'embarque.
Je ne pus entendre la fin déjà les brumes de l'inconsciences m'enveloppaient.
J‘ouvris les yeux sur une salle lugubre, couchée à même le sol, elle me parut froide et humide. Le soleil descendait lentement par la petite lucarne éclairant une lourde porte qui fermait la salle. Où suis-je ? Je n'arrive plus à bouger, mais que se passe-t-il ? Ma tête est tellement douloureuse. Soudain la mémoire me revint, j’avais été abattue, nous avions perdu.
- Ça y est, tu es réveillée ?
Je grognai mon approbation.
- Que s'est-il passé ?
- Nous nous sommes fait avoir, dit il dans un sourire. Lorsque je t’ai vu à terre je me suis précipité sur toi comme un novice et ils en ont profité pour me tomber dessus par derrière. J’ai été capturé, ils nous ont jeté dans la voiture après plus d'une heure de route nous sommes arrivés ici. Une ancienne banque selon mes déductions. Je penses que nous sommes dans la chambre forte de la Sadem, un établissement qui a fait faillite avant même ta naissance. Les Diablos raffolent de ce genre d'endroit, leur sens de l'ironie certainement. Enfin tout ceci nous est d'aucune utilité. Tu n'aurais pas du intervenir.
- Je t'en pris. Pourquoi t'ont-ils attaqué ?
- Ils m'ont reconnu tout simplement, j'ignorais qu'un contrat était passé sur ma tête.
Divin témoin 99