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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 01:05

 

La louve et le prince, tous les articles.

 

Elle tomba à genoux et le papillon d'argent voleta vers son frère et sa sœur au plafond. De sa gorge purent enfin sortir ses cris de douleur.

Lorsque la porte céda, en un éclair Prince et moi eûmes le même réflexe : il devint panthère et moi louve. Il y eut un mouvement de flottement : la sécurité entra et demanda fébrile pourquoi tout ce sang dans cette pièce, si quelqu'un avait un permis pour la panthère et qu'est-ce que j'étais, moi. L'un des hommes prit ses jambes à son cou, mais deux restèrent courageusement. L'un s'inquiéta de savoir si nous présentions un danger quelconque. Nolhanne fébrile indiquait Prince et moi depuis qu'ils avaient parlé de sang. L'un des hommes finit par chercher fébrilement son arme.

wolf.jpgPrince me dépassa pour filer entre les jambes des hommes. Je me hâtai de le suivre et courant à perdre haleine, j'entendis une balle me rater de peu. Lorsque nous débouchâmes enfin dehors, je me mis en pilote automatique, suivant le fauve noir qui se hâtait en me lançant un regard de temps à autres. Je ne me remis en marche manuelle qu'au moment où je reconnus notre petit motel. Passant derrière à l'abri des regards, Prince redevint homme tandis que je me changeai en humaine. Je m'aperçus que j'étais sous le choc lorsque je me laissai choir dans l'herbe, tremblante. Prince voulut me rendre dans ses bras mais je lui hurlai de ne pas me toucher. Obtempérant il attendit que je revienne à moi.

  • On est loin des pulsions érotiques, me sourit-il tranquillement.

- Je levai le nez puis nous nous observâmes longtemps, jaugeant l'autre après cette nuit d'interdits.

  • - C'est fini maintenant, dit Prince et s'approchant un peu.

J'ignore quels organes venaient de se métamorphoser en moi, mais je poussai bien un hurlement de garou, version avertissement. Ses prunelles dorées parurent s'illuminer à cause de ses pulsions vampiriques, qui le poussaient à me trancher la gorge, à moi la lycanthrope.

  • - Pas encore, fis-je très lentement. Je lui ai promis de revenir lui dire au revoir. Je tiendrai ma promesse. Ensuite nous rentrerons à la maison où est notre place. Nous verrons ce que les Dieux feront de moi cette fois-ci.

Prince s'agenouilla devant moi, riva ses deux mains à mes genoux, mais ne bougea même pas lorsque mes griffes grossières en arrachèrent la majorité de la peau. Seuls ses traits devinrent plus inhumains, mais il maîtrisa parfaitement son corps ainsi que sa voix lorsqu'il rappela doucement mais froidement :

  • - On le savait, tu étais d'accord. Ne l'oublie pas, maintenant. Sans compter que c'est toi qui t'es attachée à l'un deux.

Il finit par hocher la tête, comme je ne disais rien. Il ne m'offrit pas sa main pour m'aider à me relever. Pourtant la peau avait presque achevé de se soigner là où je l'avais arrachée quelques secondes auparavant. Je me relevai aussi, puis nous passâmes nus devant la réceptionniste. Nous nous coulâmes entre les draps. Lorsque je fermai les yeux, il se saisit de mes cheveux pour me forcer à venir entre ses bras. J'appelai à moi la force nécessaire pour lui arracher le bras, mais au terme de ma transformation rapide, il murmura froidement :

  • - S'il y a du sang, nous allons encore nous attirer des problèmes avec le service de sécurité.

Non merci. Je redevins humaine, puis de ma voix la plus agressive, je tâchai de lui donner des ordres, ce qui constituait une erreur grossière.

  • - Alors lâche mes cheveux, crétin, grognai-je dans un grondement de gorge.

De sa voix la plus humaine ainsi que la plus ferme, cette voix d'un homme qui sait qu'il peut avoir ce qu'il désire sans se fatiguer, il répliqua de façon tout à fait originale :

  • - Non, Tarah.

Je n'allais pas arracher mes cheveux. Je n'allais pas me battre pour ne pas créer d'effusion de sang. Avec des gestes sans tendresse, je m'installai donc pour dormir contre lui, de la seule façon que le permettait sa prise sur la tignasse blonde.

 

Le lendemain j'avais prévu d'aller seule le plus tôt possible, à la suite que nous avions quittée la veille. Mais lorsque je me réveillai, l'immortel me regardait dormir. Je voulus me lever sans un mot pour le planter là. Mais de nouveau, il arrêta mon geste en m'attrapant par les cheveux.

  • - Laisse-moi partir, grognai-je. Je ne vais pas m'éterniser. Je te retrouve ici dans quelques heures.

La louve et le Prince 167.

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commentaires

F
<br /> cela devient musclé entre ses deux la. j'adore; vite la suite j'ai hate.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> tant mieux !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> jador ! vraiment très bonne partie ! Ce changement d'attitude va-t il rompre vraiment leur amour ou n'a-t-il jamais exister ?!!j'ai des frisson ! impatiente !<br /> vivement la suite<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> wha ! moi qui avais l'impression que ça ne vous plaisait pas qu'elle dise ne plus être amoureuse de Prince ! Me voilà agréablement surprise<br /> <br /> <br /> <br />

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