- Maintenant on se met au travail. Tu m’as bien dit que tu savais comment les nobles ont été enlevés.

-Oui ! Ça m’est revenu quand je me suis revue dans les jardins des sages. Lorsque j’étais décoratrice d’extérieure je devais tout le temps déplacer de lourds pots en Nina, pour cela j’utilisais des transporteurs. Cependant à cette époque cette technologie venait juste d’être créer et l’équipement coûtait cher j’en avais donc que deux ou trois que je déplaçais au fils des plantes. Et lorsque je l’enlevais je ne cessais de pester car une marque ronde apparaissait sur la blancheur de la pierre, plus tard l’entrelacement des marques fut remarquée par un artiste qui créa la décoration d’Arthur.

- Bien sur, des transporteurs ! C’était tellement simple, on le fixe au bout d’une flèche et dés qu’il est fixé sur la cible il suffit de l’activer pour transporter la victime dans l’antre du tueur. Géniale ! Tu es géniale.

- D’autant plus que cette technologie est tombée en désuétude, il sera facile de retrouver sa trace !

Il l’embrassa sur le front avant d’affirmer :

- Je fonce.

- Attends je t’accompagne.

- Hors de question, toi tu restes là !

- Pardon ?

- Tu as un mariage à préparer je te rappelle. Profite de ces derniers instants bénis où ta responsabilité ne te pèse pas encore, las j'ai bien peur que ma mère ne sois pas de tout repos. Je te charge de sa sécurité. Tu dois prendre les gélules qui sont sur le bureau toutes les trois heures. Ne t’en fais pas je t’apporte des nouvelles et des vêtements ce soir.

Il allait passer le pas de la porte quand soudain il fit volte face.

- Au fait, ajouta-t-il, si ma mère te parle d’une certaine Lio ne fais pas attention.

Puis il partit définitivement laissant la jeune femme hagarde.

La louve mit a profit les conseils de son compagnon et se laissa enveloppée par le sommeil, elle fut réveillée par des chuchotements.

« Tu crois qu’elle va bien ?

- Je ne sais pas, où est donc passé notre inconscient de fils !

- Anokie ! Je t’interdis de parler ainsi de notre enfant !

- Je vais bien, fit la louve en se relevant. Naël est parti au commissariat, il devait travailler.

- Bonjour, ravi de vous voir en bonne santé, vous nous avez fait peur. Que s’est-il passé.

Kiera sourit Naël lui avait posé la même question, mais avant qu’elle n’ait pu répondre Oralia avait enchaîné :

- C’est certainement à cause de la marque dans le mur n’est-ce pas ?

- En effet, fit la louve ravie de ne pas mentir.

- Tu vois je te l’avais dit ! Elle s’est faite agressée et Naël est déjà en train de traquer le goujat qui a osé faire cela !

- C’est ça, confirma le jeune femme.

- Ma chérie tu es la plus forte ! Tu aurais du être une prophétesse ! Un sourire satisfait flotta sur le visage de la femme. Je suis ravi que Naël ait trouvé une nouvelle affaire pour s’amuser, celle sur le tueur de noble commençait à exaspéré notre enfant.

Kiera faillit s’étouffer en entendant ces mots, étaient ils inconscients ? La femme opina un instant avant de reprendre la conversation :

- Bon ce n’est pas tout mais cela ne nous dit pas qui vous êtes. Laissez moi deviner encore une fois, une actrice prometteuse ou une somptueuse batailleuse de cheveux.

- Je suis une maîtresse dragon.

Les crocs de la justice 135