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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 00:13

 

Centaure d'un dieu 4.

 

Centaure d'un dieu, résumé

  • - Non. Je n'ai pas de pouvoirs particuliers. J'ai juste parfois des éclairs d'omniscience. C'est ainsi que j'ai su qu'il faudrait venir te chercher là où tu es apparue. Je sais aussi qu'il faut te ramener sur Terre avec les sujets sains ainsi que ma famille.

face-a-la-mort.jpgSa famille si tristement amputée. Mon cœur se mit à trébucher. Je portai une main à ma poitrine, sans chercher à dissimuler la cause de mon trouble soudain :

  • - Ta sœur a-t-elle contracté la maladie, Liam ?

J'avais vu les si pitoyables êtres repoussants, là-dehors. Que penser d'un être qui aurait vu sa sœur devenir ainsi ? Il perdrait alors toute notion du bien ou du mal, souhaitant simplement assouvir sa vengeance. Je reculai d'un pas.

  • - Non, elle est née faible et n'a pas survécu au delà de ses dix ans, voilà tout. Voilà vingt et un ans qu'elle n'est plus. Je pense avoir fait le tour du sujet, à partir de maintenant cesse de me parler d'elle.

Je refermai la bouche. Bien sûr, cela ne me regardait pas. Même si c'était un cauchemar. Je reculai d'un pas supplémentaire. J'aurais saisi même la chance la plus infime de m'échapper dans l'instant. Malheureusement au vu des circonstances c'était hors de question.

  • - Hips !

Il me sourit alors que mon hoquet accompagnait cette pensée : ce n'était pas un rêve. J'avais trop de sensations, pour ajouter à toutes les raisons dont je m'étais déjà aperçue. C'était la vérité pure. Je n'allais pas pouvoir passer mes examens en cette fin de cinquième année de médecine.

  • - Tu crois que je vais être renvoyée chez moi, hips, un jour ? L'interrogeai-je pour commencer la salve de questions nouvelles que ce constat suscitait forcément.

Fugacement, je me dis qu'il ne paraissait pas correct de tutoyer une divinité. Mais il me sembla que c'était la moindre de mes fautes à son égard.

  • - Je n'y ai même pas pensé. Aucune idée, Aliénor, mais prépare-toi au pire, ici c'est difficile de faire autrement. Bref, tout ça pour conclure que tous les sujets sains seront menés avec nous sur Terre. Nos experts ont bientôt terminé de construire le vaisseau.

Au moins, j'allais rentrer à la maison. Mon cœur se serra lorsque je me rappelai que ce ne serait pas à la bonne époque pour que je sois en mesure de serrer mon petit ami entre mes bras de centaure. Ma gorge s'assécha brusquement. Je me demandai tristement à quoi ressembleraient les gens si loin dans le futur.

  • - Mais hips, les terriens ne vont jamais vous laisser arriver en paix, je tiens à t'avertir.

N'avait-il pas dit que c'était ma planète qui avait attaqué la sienne ? Dès que le vaisseau toucherait le sol, il serait aussitôt bombardé. Dans la mesure où je me trouverais à l'intérieur, je tenais à soulever ce souci qui méritait qu'on s'y arrête.

  • - Les terriens sont morts, m'expliqua-t-il, laconique. Nous avons riposté à leur attaque dans le but de se faire de la place chez eux lorsque nous pourrons lever l'ancre.

Tout mon corps mi équin mi humain se raidit à cette idée, tandis qu'une sueur froide maculait la fourrure de mon garrot.

  • - Quelle horreurs, hurlai-je, hips !

Centaure d'un dieu 6.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 22:11

Centaure d'un dieu 3.

chatain-attentive.jpg

  • - Rien à voir avec les vêtements, je voulais juste voir ta réaction lorsque tu te demanderais si tu serais contaminée. Je continue ? Tu poseras tes questions à la fin.

Je n'avais pas écouté un traître mot de cette dernière phrase. J'en étais restée à tous ses vêtements et à ma nudité.

  • - Je vais être contaminée ! Hurlai-je en découvrant mes sabots souillés par la matière gluante.

Je piétinai, comme si cela pouvait m'en débarrasser, en une sorte de piaffement nerveux. Mais lorsque j'eus le malheur de lui jeter un regard, la honte me figea sur place. Je portai une main à ma poitrine, où les battements affolés de mon cœur devenaient douloureux .

  • - Non, répondit il patiemment, seuls les humains peuvent l'être, or nous ne sommes pas humains.

Je hochai la tête, puis il continua avant que j'aie pu demander ce qu'il était, dans ce cas. Je trouvai cela plutôt ennuyeux, parce que c'était une question intéressante, assurément. Mais je n'osai le couper. Il commençait à m'intimider, depuis que je savais qu'il n'était pas un homme.

  • - Tu sais ce qu'est la maladie et comment elle se transmet, récapitula-t-il comme s'il parlait à un enfant. Pour en protéger les sujets sains, nous avons construit un mur entre le reste du monde et le Palais, où ma famille et moi hébergeons les sujets sains.

La façon dont il appelait son foyer ne fut pas pour me détendre vis-à-vis de lui. Comprenez-moi : non seulement il n'était pas humain, mais sa position politique paraissait plutôt exceptionnelle.

  • - Ta famille règne sur ce pays ? Vérifiai-je pour en avoir le cœur net.

A présent ses traits n'étaient plus qu'un masque, tant il prenait sur lui pour conserver la patience qui visiblement n'était pas l'une de ses qualités.

  • -Je t'ai dit que nous nous arrêtions à ces réponses pour le moment, rappela-t-il d'un ton neutre en commençant à me prendre par le coude pour nous remettre en route.

Je me débattis pour récupérer ma liberté de mouvements. Il lutta visiblement contre un instinct le poussant à me bousculer pour me montrer qui était le chef.

  • - Tu me fais peur, m'impatientai-je, j'ai besoin de savoir, bon sang, je suis coincée dans un endroit apocalyptique, j'ai bien le droit de...

Ce qui me gênait surtout, c'était que tout cela ressemblait de moins en moins à un cauchemar. Tout était trop tangible, ainsi que trop logique, trop lent et trop linéaire.

  • - Calme-toi, lâcha-t-il patiemment. D'accord. Oui, mes parents règnent. Je suis dauphin, mon frère prendra leur suite un jour.

D'un regard il m'invita à déballer mes autres questions le plus vite possible, parce que nous n'avions pas toute la nuit non plus.

  • - Qu'est-ce que vous êtes, si vous n'êtes pas humains ? Enchaînai-je ainsi.

Il parut s'interroger sur la façon de répondre. Finalement il haussa les épaules et le fit de façon désinvolte.

  • - Des dieux. Il te reste une dernière chose à savoir...

Finalement je revins sur mes positions concernant la logique de ce rêve. Cela m'enleva un poids de la poitrine.

  • - Bon sang, des dieux ! Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Tu peux me changer en moi-même, par exemple ? J'aime les chevaux, hein, mais j'étais plus à l'aise avec mon corps humain, quand même.

  • - Non. Je n'ai pas de pouvoirs particuliers. J'ai juste parfois des éclairs d'omniscience. C'est ainsi que j'ai su qu'il faudrait venir te chercher là où tu es apparue. Je sais aussi qu'il faut te ramener sur Terre avec les sujets sains ainsi que ma famille.

  Centaure d'un dieu 5.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 22:56

Centaure d'un dieu 2.

 

  • - En quelle année sommes-nous, euh...

  • - Liam, m'indiqua-t-il.

  • - Liam et Liane, c'est fait exprès ou..? L'interrogeai-je de moins en moins enthousiaste à mesure que je parlais et qu'il se figeait dans un masque mi coléreux mi affligé.

  • - C'est le prénom de ma défunte petite sœur, c'est tout. Le griffon est apparu le jour où elle a lâché son dernier souffle. Bref, nous sommes en l'an 3006.

inquiete-copie-1.jpgJe cherchai un moment que répondre pour rattraper mon malencontreux faux pas, mais je finis par décider que cela ne ferait qu'empirer les choses. J'inspirai profondément, pour repartir sur de meilleures bases. Je me jurai de ne plus le contrarier, parce que cette expression qui planait toujours sur ses traits de guerrier me déplaisait résolument.

  • - Je ne peux pas m'en souvenir car je vivais avant de débarquer ici, en l'an 2016. Je suis désolée pour ta sœur, Liam.

Il hocha lentement la tête.

  • - Ça explique tout. Bon, ta planète, la Terre, nous a attaqués il y a un an avec une arme virale. Le virus rend les gens comme tous ces êtres décérébrés que tu as vus de l'autre côté du mur, qui se liquéfient en une substance gluante quand on les attaque.

Je revis la tête tomber devant moi et ne me rendis compte qu'alors que le guerrier avait abrégé ses jours. Mes poils équins se dressèrent sur mon corps. Je lissai machinalement mon poitrail, après quoi, à présent que je m'étais remise à penser, je compris que j'étais une centaure. Tout à fait nue, de plus. Je décidai de faire comme si de rien n'était, il y arrivait bien, lui.

  • - Pourquoi tuer tous ces gens ? M'enquis-je d'une petite voix. Ne pourrait-on pas...

Pour notre bien à tous les deux, il me coupa gentiment la parole.

  • - Ton hoquet est passé, remarqua-t-il. La maladie est irrémédiable, or elle est très contagieuse. Je ne sais ce qui les pousse à le faire, mais les malades, dont la caractéristique est pourtant d'être dénués de toute conscience, se dirigent vers les sujets sains.

Je me gardai de mentionner qu'ils avaient tout des zombies des films d'horreur. J'avais le sentiment qu'il ne supporterait aucune autre référence à la fiction de ma bouche.

  • - Si c'est si contagieux que tu aies dû le tuer pour qu'il ne nous touche pas, comment se fait-il que tu n'aies pas contracté la maladie ? Le questionnai-je plutôt.

Il désigna son accoutrement. Des battes noires cachaient jusqu'au genoux un pantalon qui avait été beige foncé dans une autre vie. Son long manteau bordeaux demeurait ouvert sur son torse nu et musclé depuis qu'il avait dit que nous nous trouvions hors de danger. Des gants couvraient ses mains ainsi qu'une partie de ses avant-bras. Deux épées longues et larges, gravées de nombreux signes intimidants, restaient attachées à sa ceinture par des sangles de cuir. Je hochai la tête : le liquide ne touchait jamais sa peau.

  • - Comment peux-tu en avoir si peu sur tes vêtements alors que tu as décapité un homme devant moi ? Continuai-je mes questions morbides sans parvenir à m'arrêter.

  • - Rien à voir avec les vêtements, je voulais juste voir ta réaction lorsque tu te demanderas si tu serais contaminée. Bon je continue, tu poseras les questions à la fin.

  • Mais je n'avais pas écouté cette phrase. J'en étais restée à tous ses vêtements et à ma nudité.

Centaure d'un dieu 4.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 23:21

Centaure d'un Dieu 1.

Centaure d'un dieu, résumé

 

Peu à peu l'animal ralentit sa course et avant même de constater que nous étions enfin arrêtés, ma foi je faillis m'affaler au sol .

  • - Hips ! Me plaignis-je.

  • - Ho-là, fit-il avec chaleur. Bon avant toute chose, Aliénor : règle numéro un, tu ne tombes pas. Pas de ce côté du Mur.

  • grave-6.jpg- Qu'est-ce que c'est, ce mur ? Me lamentai-je en reprenant la marche au grand trot pour le suivre, maintenant qu'il était descendu de son... truc.

Il tourna vers moi sa tête blonde, figée en un faciès chaleureux, avant de me répondre d'un ton professionnel, comme s'il avait déjà été préparé à cette conversation.

  • - Je vais te faire un topo rapide. Tu es sur Xivia et non plus sur ta planète.

Sans blagues ! Je secouai la tête en me demandant si je risquais de me réveiller avant qu'il me donne des informations intéressantes.

  • - J'en ai de l'imagination, hips ! Fis-je remarquer en secouant légèrement la tête.

  • - Pardon ? Me questionna-t-il en s'inquiétant visiblement sur ma santé mentale.

  • - Et bien, nous sommes dans mon rêve, sans vouloir te voler la vedette, Orlando... Non, tu ne lui ressembles pas, tu es blond, ton visage est plus carré, ton nez plus petit – on n'a pas idée d'avoir un si petit nez ! Ta bouche est pourtant aussi fine et euh soulève ta frange pour voir la couleur de tes yeux ?

Je notai qu'il n'appréciait pas ma volubilité. C'était un rêve, alors pourquoi refusait-il de se détendre un peu ?

  • - Misère, murmura-t-il en se passant la main sur le visage... Attention !

  • - Hips !

J'avais encore trébuché. C'était sans importance, si l'on considérait le fait que j'avais des sabots, enfin !

  • - Bon, commença-t-il d'un ton sévère, tu n'es pas dans un rêve, Aliénor.

  • - Oui, hips, c'est plutôt un cauchemar, vue l'ambiance. Tout est très sombre et le sol est dégouttant. Ah ici il n'y a plus de cette matière verte et gluante, tiens !

Je me déconcentrai en étudiant pour la première fois mes sabots ornés de corne légèrement luisante. C'était joli. Je soulevai mon antérieur droit pour regarder dessous. J'aurais bien touché mais un peu de matière verte restait collée, de telle sorte que je reposai mon pied pour ne pas y penser.

  • - Bon je reprends et toi tu avances en regardant où tu poses les sabots et en m'écoutant sans oublier de me croire sur parole, ordonna-t-il d'une voix douce mais ferme. Cette planète est celle que la tienne a attaquée voilà deux ans, tu te souviens de cette époque?

  • - Je ne veux pas t'offenser, hips...

Je changeai d'avis sur la substance de cette phrase lorsque de nouveau il passa une main lasse sur son visage. C'était un cauchemar mais je n'avais pas besoin de l'ennuyer avec ce détail. Il avait l'air tellement épuisé !

  • - Non, je ne m'en souviens pas, répondis-je ainsi. En quelle année sommes-nous, euh...

  • - Liam, m'indiqua-t-il.

Centaure d'un dieu 3.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 00:04

Centaure d'un dieu

 

Prologue.

 

Je m'appelle Aliénor et j'avais une vie, avant. Des amis, une famille, un homme, une planète que croyais être la seule à abriter la vie. J'avais peur de tout mais jamais je n'avais cru que c'était justifié. Aujourd'hui j'ai une autre vie. Ailleurs. Je n'ai plus rien de ce que j'avais. Mais ce n'est pas un problème.

 

Chapitre un. La valse des planètes.

 

Le guerrier m'agrippa par la manche et m'attira dans son monde des tristesses. Je tentai de me redresser piteusement, je patinais.

  • - Pas de chance, fit-il, sarcastique, tu étais pourtant bien jolie.

peur-1-copie-1.jpgJe devais rêver, mais je haïssais déjà ce rêve ! Il n'y avait que dans le monde onirique que l'on galérait autant pour se lever, mince alors !

  • - Calme-toi, ordonna-t-il avec plus de chaleur, je vais t'aider. Voilà. Tu peux marcher ? Baisse-toi !

Je voulus plonger mais je chus lamentablement. Je venais enfin de me remettre sur mes pieds avec son aide, zut alors ! Je levai le nez et hurlai : une tête venait de choir près de moi. Les yeux exorbités semblèrent me fixer un moment, jusqu'au ce que le visage se liquéfiât en un liquide vert.

  • - Hips !

C'était moi, j'avais toujours le hoquet lorsque j'étais choquée, stressée, heureuse ou autre. Le guerrier - Dieu merci - me releva de nouveau avant que le liquide n'atteigne le sabot que j'avais allongé devant moi. Pardon ?! J'étais devenue une jument ! Dans la vraie vie j'étais une humaine brune aux yeux noisette, affublée d'un petit ventre irritant, mais je ne voulais pas être un équidé, dans mes rêves ou ailleurs ! Je portai une main à mon visage, mais le guerrier la prit avec autorité, puis m'entraîna prestement derrière lui. J'avais une main, j'étais donc humaine ! Je baissai les yeux en galopant à sa suite. Non, je galopais, je n'étais pas une femme. Mais j'avais un ventre. Mes seins nus ballottaient sur ma poitrine. Je cachai ma poitrine de mon bras libre mais ratai alors une foulée. Le guerrier se retourna, agacé :

  • - Concentre-toi, Aliénor, dans une heure nous serons plus près du Mur et tu pourras te permettre de trébucher.

Il se détourna de moi et en galopant avec autant d'aisance que j'avais eu du mal à me lever l'instant d'avant, je m'attachai à faire ce qu'il disait. Il était monté sur euh... Un lion ? Un aigle ? Un hybride ? Comment pouvait-on produire un croisement entre un lion et un aigle ? Beurk. J'accélérai pour le suivre, mais je me rendis compte que l'animal étrange s'apprêtait à prendre son envol.

  • - Wow, criai-je, ne me laissez pas toute seule, je ne comprends rien à ce rêve et mourir n'est jamais drôle, même en songe ! Eho !

  • - Liane, tonna l'homme, veux-tu bien te poser, bon sang on en a déjà parlé !

L'animal se posa avec un cri d'oiseau en colère, alors je continuai de serrer la main du guerrier en galopant à tombeaux ouverts. Je voulus étudier ses foulées de lion, mais je trébuchai de nouveau sur quelque-chose de mou (Qu'est-ce que c'était, mon Dieu ?), sans compter que de nouveau, le blond m'enjoignit sèchement :

  • - Hé, ce n'est pas un footing ! Tout ce que je te demande c'est de faire attention à où tu mets les pieds, c'est la mer à boire, pour une pouliche comme toi, Aliénor ?

Comment connaissait-il mon prénom ? Pourquoi le sol était il gluant et vert ? L'atmosphère autour de nous sentait la mort et évoquait l'enfer, avec ses couleurs par nature répugnantes, ses odeurs à vous donner la nausée, ses formes maladives, son ambiance morbide. L'espace alentour semblait corrompu. Pourquoi fuyions-nous ? Y avait-il ici un ailleurs meilleur, ou bien le faisions-nous seulement pour satisfaire notre instinct de survie ? Pourquoi tout me semblait-il si réel ? Était-il plus ou moins beau qu'Orlando Bloom ? Impossible de répondre à tout cela, mais ça allait changer rapidement : peu à peu l'animal ralentit sa course et avant même de constater que nous étions enfin arrêtés, ma foi je faillis m'affaler au sol .

  Centaure d'un dieu 2.

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