25 août 2009
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Le prisonnier de l'ange 2
Chemin vers Le prisonnier de l'ange 4
Le lendemain elle fut réveillée par le grondement sourd que lui adressait son ventre. Cela fessait bientôt deux jours qu’elle avait été capturée, elle n’avait rien mangé depuis.
Elle songea avec nostalgie à son dernier repas qu’elle avait pris chez elle. Enfin si elle pouvait appeler ça chez elle. En effet elle ne devait pas se faire d’illusion, malgré ce qu’elle voulait croire sa vie n’était pas un conte de fée. Depuis qu’elle était née elle était menacée, les vampires lui couraient après. Elle était le dernier vestige d’une royauté éteinte. Mais par la même elle était le dernier symbole de son peuple. Les démons le savaient très bien. Ils avaient lancé une véritable chasse à courre pour la trouver et l’anéantir, tuant l’ultime espoir de sa communauté. Supprimant ainsi le dernier signe qui faisait encore d’eux un peuple uni et non seulement du gibier.
Le pire était que cette chasse avait renforcé leurs bourreaux les faisant évoluer. Grâce au sang des siens non seulement ses ennemis étaient devenus plus forts et plus agiles, mais ils avaient aussi pris certaines de leurs caractéristiques. Par exemple leurs corps ne tombaient plus en poussière à leur mort. Mais cela n’était rien comparé au fait que grâce à eux les vampires ne craignaient plus le soleil. Cette évolution avait sonné le glas de son peuple. Étant poursuivie nuit et jour Cali ne se souvenait plus combien d’endroit elle avait du appeler son chez soi. Ni combien de fois elle s’était révoltée contre sa grand-mère quand elle lui annonçait un nouveau déménagement. Cependant la veille femme avait toujours su faire en sorte qu’elle se sente bien dans le nouvel endroit qu’elle avait choisi. Grâce à sa magie et à un tour de main aguerri elle savait transformer la maison la plus sinistre en un véritable château. Ces pensées lui firent venir les larmes aux yeux. Sa grand-mère était morte il y avait peu de mois après être tombée entre les mains de vampires. Les coupables de ce crime se trouvaient là dans le palais mais pour l’instant elle ne pouvait rien faire.
Pour se distraire de ces souvenirs et de sa faim elle décida de ce concentrer sur ses nouvelles capacités. Si elle arrivait à distinguer ses émotions de celles appartenant à Lucas elle pourrait devenir un espion très efficace. Mais pour l’instant elle n’arrivait pas encore à différencier les sensations, de plus la voix qui résonnait encore faiblement dans sa tête l’intriguait. Elle se mit donc au travail et ne fut dérangée que par le gardien qui lui apporta enfin à manger. Avec un sourire elle se dit que Lucas devait lui aussi avoir faim ce qui lui valait ce repas de roi. La nourriture ne semblait pas empoisonnée et il y avait de grandes chances pour qu’elle ne le soit pas. Sans y réfléchir d’avantage la princesse savoura les mets en écoutant les plaintes des autres prisonniers.
Au loin, dans une autre cellule, elle entendait une femme chanter langoureusement un amour perdu. Le thème de la chanson lui paru étrange pour un démon. En effet à l’inverse des anges, les vampires ne pouvaient pas ressentir d’amour ni d’amitié, tout comme son peuple ne pouvait ressentir de haine. Cette absence de sentiment lui avait toujours semblé handicapant et assez radical pour les deux parties. Elle était persuadée que derrière ces oppositions trop flagrantes il y avait plus, mais cela même les anciens l’avaient oublié. Le blanc, le noir, le bien, le mal ces grandes notions se reflétaient trop parfaitement dans les deux populations qui s’affrontaient sans pouvoir se mélanger. Tout le monde se contentait de cette vision simpliste de la société, mais pas elle. Cali était un ange elle ne devait donc pas avoir de ressentiment. Pourtant le jour où elle avait découvert le cadavre de sa grand-mère elle avait senti plus que de la peine pour son aïeule. Elle avait haï ses assassins ce qu’elle n’aurait pas dû pouvoir faire. Elle savait qu’elle était capable de colère et se demandait si les vampires eux aussi n’étaient pas finalement plus que cette simple vision du mal à laquelle on voulait les réduire. Cependant bien qu’elle admettait qu’ils pouvaient ressentir des émotions positives elle doutait qu’ils aillent jusqu’à chanter des chansons d’amour! Ainsi elle en déduisit qu’il n’y avait pas que de démons dans ces geôles.
Elle songea avec nostalgie à son dernier repas qu’elle avait pris chez elle. Enfin si elle pouvait appeler ça chez elle. En effet elle ne devait pas se faire d’illusion, malgré ce qu’elle voulait croire sa vie n’était pas un conte de fée. Depuis qu’elle était née elle était menacée, les vampires lui couraient après. Elle était le dernier vestige d’une royauté éteinte. Mais par la même elle était le dernier symbole de son peuple. Les démons le savaient très bien. Ils avaient lancé une véritable chasse à courre pour la trouver et l’anéantir, tuant l’ultime espoir de sa communauté. Supprimant ainsi le dernier signe qui faisait encore d’eux un peuple uni et non seulement du gibier.
Le pire était que cette chasse avait renforcé leurs bourreaux les faisant évoluer. Grâce au sang des siens non seulement ses ennemis étaient devenus plus forts et plus agiles, mais ils avaient aussi pris certaines de leurs caractéristiques. Par exemple leurs corps ne tombaient plus en poussière à leur mort. Mais cela n’était rien comparé au fait que grâce à eux les vampires ne craignaient plus le soleil. Cette évolution avait sonné le glas de son peuple. Étant poursuivie nuit et jour Cali ne se souvenait plus combien d’endroit elle avait du appeler son chez soi. Ni combien de fois elle s’était révoltée contre sa grand-mère quand elle lui annonçait un nouveau déménagement. Cependant la veille femme avait toujours su faire en sorte qu’elle se sente bien dans le nouvel endroit qu’elle avait choisi. Grâce à sa magie et à un tour de main aguerri elle savait transformer la maison la plus sinistre en un véritable château. Ces pensées lui firent venir les larmes aux yeux. Sa grand-mère était morte il y avait peu de mois après être tombée entre les mains de vampires. Les coupables de ce crime se trouvaient là dans le palais mais pour l’instant elle ne pouvait rien faire.
Pour se distraire de ces souvenirs et de sa faim elle décida de ce concentrer sur ses nouvelles capacités. Si elle arrivait à distinguer ses émotions de celles appartenant à Lucas elle pourrait devenir un espion très efficace. Mais pour l’instant elle n’arrivait pas encore à différencier les sensations, de plus la voix qui résonnait encore faiblement dans sa tête l’intriguait. Elle se mit donc au travail et ne fut dérangée que par le gardien qui lui apporta enfin à manger. Avec un sourire elle se dit que Lucas devait lui aussi avoir faim ce qui lui valait ce repas de roi. La nourriture ne semblait pas empoisonnée et il y avait de grandes chances pour qu’elle ne le soit pas. Sans y réfléchir d’avantage la princesse savoura les mets en écoutant les plaintes des autres prisonniers.
Au loin, dans une autre cellule, elle entendait une femme chanter langoureusement un amour perdu. Le thème de la chanson lui paru étrange pour un démon. En effet à l’inverse des anges, les vampires ne pouvaient pas ressentir d’amour ni d’amitié, tout comme son peuple ne pouvait ressentir de haine. Cette absence de sentiment lui avait toujours semblé handicapant et assez radical pour les deux parties. Elle était persuadée que derrière ces oppositions trop flagrantes il y avait plus, mais cela même les anciens l’avaient oublié. Le blanc, le noir, le bien, le mal ces grandes notions se reflétaient trop parfaitement dans les deux populations qui s’affrontaient sans pouvoir se mélanger. Tout le monde se contentait de cette vision simpliste de la société, mais pas elle. Cali était un ange elle ne devait donc pas avoir de ressentiment. Pourtant le jour où elle avait découvert le cadavre de sa grand-mère elle avait senti plus que de la peine pour son aïeule. Elle avait haï ses assassins ce qu’elle n’aurait pas dû pouvoir faire. Elle savait qu’elle était capable de colère et se demandait si les vampires eux aussi n’étaient pas finalement plus que cette simple vision du mal à laquelle on voulait les réduire. Cependant bien qu’elle admettait qu’ils pouvaient ressentir des émotions positives elle doutait qu’ils aillent jusqu’à chanter des chansons d’amour! Ainsi elle en déduisit qu’il n’y avait pas que de démons dans ces geôles.
Chemin vers Le prisonnier de l'ange 4