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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 00:09

La louve et le prince, résumé.

La louve et le prince, tous les articles.

  • - Tu as réfléchi à la façon d'entrer dans leur vie ? Questionna-t-il sans transition.

Je le pris comme une façon de signaler que c'était sans importance, ce qui me convenait parfaitement. Je fis non de la tête. Prince était un vampire, et c'était celui qui savait. Je ne dis pas que je m'en remettais à lui. Mais je savais qu'il aurait au moins autant de ressources que j'en sentais courir dans mes veines. L'adrénaline, ça le connaissait, à lui aussi.

 

sexy 1Le lendemain soir nous étions à Bayonne mais il fallait dormir, alors nous remîmes les festivités au lendemain à la première heure. Non, aucune trace d'humour dans cette résolution. Ce soir-là l'amour se fit de toutes les façons qu'il est possible d'imaginer, parce que le lendemain soir et les soirs suivants, il nous faudrait nous souvenir de cet instant. Aussi les baisers se succédèrent d'abord. Le langoureux, le sauvage, le renversant. Puis nos mains possédèrent nos corps. Doucement, puis sévèrement. Nos bouches prirent alors le relais, embrassant et mordant. Nos corps fusionnèrent enfin et le mignon n'eut plus sa place, au profit du brut, du presque douloureux. Le lit soudain nous parut une ineptie et les fauteuils, la baignoire, les tables, puis enfin le sol, connurent chacun nos corps enfiévrés.

A midi j'ouvris un œil et souris. Tout était désordre autour de nous, mais nous étions un îlot de tendresse au beau milieu de la chambre - champ de bataille, lovés l'un contre l'autre sur le lit en vrac. Un langoureux baiser plus tard, nous prîmes notre temps à la salle d'eau et au restaurant. Puis nous découvrîmes Bayonne, jolie ville au demeurant. Le concert était à vingt-et-une heures. Professionnels, nous fûmes suffisamment à l'avance pour acheter nos places. Nous avions laissé Rubis et Vesta aux bons soins de l'hôtel. En payant le prix fort, les employés eurent l'air motivés pour bien s'en occuper.

Nous étions enfin en place, devant la scène, comme il se doit. Quand vous êtes au bras d'un vampire c'est assez aisé, en réalité. Sans savoir pourquoi, les gens s'écartent sur votre passage. Le groupe arriva enfin. Le chanteur, Hassan, apparut d'un châtain riche et bouclé, s'arrêtant à la nuque. Ses yeux noisette brillaient d'excitation. Nicolaï, le type des percussions, un brun ténébreux, possédait d'envoûtants yeux noisette. La guitariste, Nolhanne, brune aux cheveux très longs, très noirs, très raides, paraissait plaire sans exception à tous les hommes du public. Les yeux noisettes, elle avait un air d'enfant sage qui tranchait avec sa tenue aguicheuse. Je suppose que c'était le cocktail gagnant.

Je n'avais aucune idée du genre de musque que nous allions entendre, aussi ma surprise fut-elle enchanteresse lorsque je découvris des rythmes entêtants, pour des paroles qui disaient tantôt l'amour, tantôt la peur, parfois la guerre, souvent le doute, mais toujours l'inconnu. Par exemple cette chanson-là racontait l'histoire d'un chaton. Il se réveillait un jour éberlué de ne plus trouver son jeune maître. Ensuite des gens en noir entraient par convois dans la jolie maison, alors le chaton effrayé courait sous les meubles. La maîtresse de maison s'impatientait de le voir couper la route des convives. Enfin, le chaton retrouva son maître. Le petit garçon demeurait immatériel, mais le chaton s'en fichait bien, enfin rassuré. Le jeune maître guida le petit animal à travers le grand vestibule, sous une grande caisse de bois. De l'autre côté se dressait une petite fille. Qui pleurait, qui pleurait. C'était le refrain. Le petit garçon dit à son chaton de grimper, plus haut, toujours plus haut, et sa promise depuis son parc accueillit le chat aussi jeune que perdu et apeuré qu'elle. Dans le dernier couplet, il s'agissait d'une femme et non plus d'une fillette. Elle enlaçait un homme mais au moment de l'embrasser ses lèvres touchèrent le vide. Pourtant le chat lui était bien là, boule de poils toute blanche, toujours aussi mignonne. La dame ramassa l'immortel animal et rejoignit sa dame d'honneur. Son mari était sublime mais avant d'accepter sa main et de lui donner le baiser attendu, elle fit un clin d'œil à la créature immaculée qui hocha la tête, donnant sa bénédiction au bonheur de celle qui avait été la fillette qui pleurait, qui pleurait...

J'avoue qu'après cela, je n'écoutai plus, pendant un moment. Je regardais le groupe, je pensais à ce qu'avait raconté le Spare qui avait quitté Claire de son propre choix. Cette chanson avait-elle été écrite avant, ou après l'arrivée des parasites ? Je glissai un regard humide à Prince qui s'était apprêté à parler, mais referma la bouche. Il me laissa le temps de recouvrer ma concentration sur ce que nous étions venus faire. Puis il me glissa après plusieurs chansons :

  • - J'ai un plan.

La louve et le Prince 163.

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commentaires

F
<br /> Merci pour cette suite charmante, rien a redire j'attend la suite avec impâtience<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> merci alors<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> la suite stp ca devient tres interessant. merci<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> merci pour ce compliment<br /> <br /> <br /> <br />

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