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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 01:16

La louve et le prince, tous les articles.

La louve et le prince, résumé.


 

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  • - Si on se transforme on abandonne les vêtements derrière nous... D'accord, ce n'est pas grave, me repris-je en me rappelant ce truc sur la pudeur.

brun princeIl hocha la tête et en quelques secondes ont fut panthère et loup. Nous courions côte à côte, épaule contre épaule, c'était la première fois que la violence du lycan en moi me grisait positivement. Le museler m'enivra des ongles à la truffe. Les traces étaient parfaitement nettes et nous courions à toute allure. En réalité j'oubliai rapidement l'objectif, je courais contre le félin que le loup voulait attaquer.

Bientôt ils furent en vue. Yule terminait la file, les poings liés à ceux de Luna qui marchait devant elle. Mais nos amis étaient entourés par leurs nombreux ravisseurs. Nombreux mais tous petits. Pas des nains, à mon avis, parce qu'un peu trop bien proportionnés et petits pour cela. Ils devaient mesurer quarante centimètres à tout casser ! Personne ne nous avait vus. Prince m'indiqua en me donnant un coup de tête pour attirer mon attention qu'on tournait, probablement pour se concerter.

Ni une ni deux nous fûmes nous-mêmes derrière un bosquet. Nus comme des vers. Mais étrangement cela ne revêtait aucune importance, pas la moindre.

  • - Qu'est-ce que c'est ! M'étranglai-je.

J'étais tendue comme une corde : le lycan prenait son temps pour me quitter, la course m'avait grisée, nos amis étaient en danger, quelque chose d'excitant flottait dans l'air entre nous.

  • - Des gnomes, chuchota-t-il. Bon le le plan est simple, on fonce dans le tas, on mord, on griffe, et seulement quand les elfes sont libres, on leur demande ce qui se passe une fois qu'on les aura mis à l'abri.

Son plan était parfait. Je voyais déjà le sang, je sentais presque la chair entre mes griffes. Non, ce n'était pas moi, me souffla un vieux réflexe.

  • - C'est violent ! Arguai-je. Ils ne sont mêmes pas armés, Prince !

  • - Leur arme est leur nombre. Cinquante gnomes qui s'attaquent à toi finissent forcément par te passer la corde aux poignets si tu n'as pas les moyens de te défendre. Et ils suffisent à t'empêcher de t'échapper s'ils tiennent la corde. Dépêchons nous.

Il m'étudia avec gravité. Yeux dorés, minois magnifique, charme vampirique, félin.

  • - Tu me suis, Tarah ?

C'était couru d'avance, je n'avais pas autant de volonté que cela.

  • - Bien sûr ! Oh euh, ne te fie par à mon air hébété, on les aura. Il y a quelque chose que je dois savoir sur eux avant ?

Son sourire me sembla de plus en plus maléfique, ce qui était rare sur ses traits de demi Dieu sage parmi les sages.

  • - Oui, ils parlent aux animaux, alors s'ils ont une arme ce sont les occupants invisibles des lieux. C'est pour ça qu'il faut faire vite et bien.

Il me jaugeait du regard, on voyait qu'il ne m'avait jamais vue traquer une proie sous ma forme préférée. Il n'allait pas en revenir.

  • - Allons y.

Bien vite nous fûmes panthère et louve et fondîmes dans le tas. Je savais que l'humaine blonde et frêle n'arriverais pas à blesser des inconnus, alors je laissai quartier libre au fauve en moi. Dieu, lorsqu'il me répondit, je sentis tant d'énergie et de haine mêlées que si j'avais eu des lèvres elles auraient eu un sourire sadique. Je bondis sur ceux qui fermaient le cortège puisque Prince s'attaquait à ceux qui l'ouvraient. Griffes, crocs, queue, griffes encore, bientôt je sentis le goût métallique du sang, mieux, des chairs arrachées souillaient mon blond pelage. Je pris une seconde, à un moment, pour observer Prince déchiquetant de petits êtres, mais je ne pus pas continuer longtemps : je venais d'être attaquée par un sanglier, allié de nos ennemis. Bien longtemps après, nos amis étaient libres et couraient mais mes oreilles de fauve ouïrent quelque chose foncer sur nous. Cela avait la même odeur que mon ami... Une autre panthère ! Dieux du ciel, qu'est ce que... Une explosion de douleur irradia tout mon corps. Je voulus reculer précipitamment mais la douleur s'intensifia, et ma vue se brouilla. Des bras vigoureux m'attrapèrent, quatre en fait.

  • - Rejoins nous à la rivière, Prince, cria une voix elfique, que les Dieux veillent sur toi. Tarah, est-ce que tu m'entends ? Redeviens humaine !

Humaine... Qu'est ce que... Soudain le froid me frappa et dans un sursaut mon instinct de survie me dicta la manière de me sauver. C'était justement de rester sous cette forme, qui guérissait plus vite, ce qu'ignoraient mes amis. La douleur eut raison de moi et je perdis connaissance.

 

La louve et le prince 30.

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commentaires

L
<br /> Me revoilà.<br /> Un petit passage avec de l'action et la libération de la louve, intéressant.<br /> Tout se passe très vite à la fin de cet extrait, et je me demande bien ce qui a pu se passer. Le verbe "endormit" à la fin me trouble, quand il est lié à de la douleur ça sonne un peu "faux",<br /> j'aurais plus imaginé un "évanouit".<br /> <br /> A demain !<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> merci, je vais partir à la recherche du verbe dans l'extrait :)<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Oulaa!!!<br /> pauvre petite Thara!<br /> la suit viteee<br /> bise a tres tres vite<br /> la suite la suite la suite!<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> ah oui là le louveteau s est pris une raclée<br /> <br /> <br /> <br />

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