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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:26

Résumé du péché pour leur vie.

Le péché pour leur vie 118.


 

L'adrénaline me monta lorsque je fus certaine que dans cette sombre rue, nous n'avions pas un, mais des dizaines d'ennemis. La cloche d'une église sonna quatre heures du matin quand ils apparurent. Des monstres, comme celui que j'avais vu l'autre fois. Impossible de savoir combien il y en avait, ils étaient trop nombreux. Et bien-sûr à cette heure, il n'y avait pas un passant, à vrai dire je chassais là où je ne risquais pas d'être dérangée.


Soudain une missive me fut apportée par l'un des animaux voûtés. Je me saisis du pli puisque tous me regardaient comme s'ils attendaient que ce fût le cas. Je lus à voix haute pour Prince mais d'abord je lui dis :

  • - Sage, mon joli, je ne voudrais pas qu'ils te fassent du mal.

Il me regarda, l'air de dire : pareil pour toi, ma douce.

- «Suis mes soldats sans faire de résistance ou crier, ou ils te tailleront en pièces pour ne pas avoir obtempéré pour la seconde fois. Ton roi. »

 

 Je plongeai les yeux dans ceux du fauve, limpides, ce qui apaisa mon cœur, là où aurait dû se trouver mon âme.

  • - Allons-y, soupirai-je.

En fait j'étais prise au piège. Je n'appelais jamais les autorités ou les humains au secours, car ils risqueraient de percer mon secret. Il y avait pourtant quelqu'un que je pouvais joindre en cas de soucis. Tout en marchant, après un temps d'hésitation, je pris mon téléphone pour joindre Cristal, je savais que c'était elle qui était de service la nuit. Mais un monstre sauta pour me l'arracher. Ils étaient dotés de mains griffues. J'esquivai mais un autre se lança à l'assaut, puis un autre. Finalement tous les animaux se rassemblèrent autour de moi, grondant, les crocs en avant. Je répétai à prince de rester sage, car je le sentais prêt à attaquer. Mais je sentais aussi que la mort pouvait nous cueillir ce soir-là. Alors je rangeai l'appareil. Mais les fauves continuaient à gronder, aussi compris-je que je devais le leur remettre. Je le posai au sol ; aussitôt l'un d'eux l'attrapa de ses doigts agiles.

Nous repartîmes. Nous marchâmes des heures à grands pas. Durant le voyage, je me dis souvent qu'ils m'emmenaient là où je le pensais. Je savais qu'il y avait un autre château que celui des anges et celui des chevaliers crétins. Près de la ville, dans un bois, où habitait une riche famille. Du moins c'était ce que l'on racontait. Mais si c'était bien là où je pensais, nous avions intérêt à presser le pas, car je n'étais pas certaine que nous puissions y parvenir avant l'aube, à huit heures du matin en ce mois de Février. Alors je lançai aux animaux, habituée que j'étais à parler à Prince :

  • - Hé, les gars, ne serait-il pas possible d'aller chercher une voiture ? J'en ai plein les pattes.

Comme je m'étais arrêtée ils se groupèrent autour de nous, de nouveau menaçants.

  • - D'accord, souris-je, alors allons-y plus vite, je pense savoir où vous me menez.

Je repartis en courant, non pas en mode footing, mais en mode sprint, ce que ma condition me permettait sans effort supplémentaire. Les monstres, quoique lançant des regards inquiets, finirent par m'encadrer comme précédemment.

Lorsque l'on fut devant le pont levis, j'étais en nage, pas à cause de l'effort, mais parce-que le soleil menaçait. Alors l'un des monstres se cchatain voit pashangea en humain. J'avais déjà vu cela, les vampires peuvent le faire, comme je l'ai dit. J'étais entourée des représentants d'un autre peuple supposé ne pas exister. Des descendants de Zeus, peut-être ? Ce Dieu pouvait se changer à loisir en ce qu'il désirait, après tout.

  • - Ouvrez les portes, dit il à l'interphone.

Il était également surprenant que ce château fût aussi sécurisé qu'il l'avait été lors de sa construction - je m'en souvenais, j'étais déjà immortelle à l'époque. Ainsi ce qu'on disait été vrai, il n'avait jamais été modifié. Quoique qu'il fût aujourd'hui doté de technologies modernes... Mon Dieu... Et si les licornes n'avaient plus suffi aux chevaliers, s'ils avaient décidé de créer ces créatures, beaucoup plus utiles dans cette guerre insensée ? Si ce mythe selon lequel ce château supposé être indépendant de leur lutte contre les nous et contre les anges n'était qu'un subterfuge ?

  • - Vous êtes les chevaliers ? Questionnai-je. Les chevaliers sont des Dieux ?

Le type me regarda en haussant les sourcils, avec l'air de l'homme qui découvre que son interlocuteur est fou à lier.

  • - Contentez-vous de me suivre, sans ajouter un mot. Vous aurez tout le loisir de parler quand vous serez face au Roi.

J'agrippai son bras. Cette fois j'avais peur, pour la première fois depuis des années.

  • - Dites-moi au moins si vous êtes les chevaliers blancs...

  • - N... non, personne ne nous appelle ainsi, finit-il par me répondre alors qu'on nous ouvrait successivement toutes les portes qui sécurisaient les lieux.

J'expirai lentement, entourée par les monstres. Par moments je me baissai légèrement pour effleurer le pelage de Prince, cela me rassérénait. Sur le chemin on avait passé un pantalon à mon interlocuteur, qui jusque-là avait été nu comme un ver. J'arpentai de nombreux couloirs derrière lui, suivie de toute la meute. Finalement il toqua à une porte :

  • - Mon Roi ? J'ai la fille.

Le péché pour leur vie 120.

 

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commentaires

A
Voilà les petites modifications que j'ai trouvée, bien sur ce n'est que mon avis et que ce soit pour ce commentaire et tous les autres je ne prendrai pas mal si tu ne veux pas modifier ou si tu<br /> veux modifier autrement, je comprend tout à fait c'est ton histoire, moi je te montre juste les zones où j'ai un "problème" de lecture.<br /> <br /> - «Suis mes soldats sans faire de résistance ou crier, ou ils te tailleront en pièces pour ne pas avoir obtempéré pour la seconde fois. Ton roi. »<br /> - Allons-y, soupirai-je. (juste ajouter un tiret)<br /> <br /> « Nous repartîmes. Nous marchâmes des heures à grands pas, (puis je me mis à penser à un endroit où ils pourraient m’emmener) au lieu de (souvent je me dis qu'ils m'emmenaient là où je le pensais).<br /> Je savais qu'il y avait un autre château que celui des anges et celui des chevaliers crétins. Près de la ville, dans un bois, où habitait une riche famille (…) du moins c'était ce que l'on<br /> racontait. Mais si c'était bien là (où je pensais, « suppr »), nous avions intérêt à presser le pas, car je n'étais pas certaine que nous puissions y parvenir avant l'aube »,<br /> <br /> « Si ce mythe selon lequel ce château supposé être indépendant de leur lutte contre (les) nous et contre les anges n'était qu'un subterfuge ? » (Entre parenthèse à supprimer)<br /> <br /> « J'arpentai de nombreux couloirs derrière (à) lui » (Entre parenthèse à supprimer)<br /> <br /> si tu comprend pas ce que j'ai voulu dire n'hésite pas à me demander
Répondre
C
<br /> <br /> c'est parfait merci !<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> hey! la suiite?? ;)<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> hey ! D'accord :)<br /> <br /> <br /> <br />

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