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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 20:54
Soit, allons nous changer. En bas j’entendais Célian plaider inutilement ma cause. En arrivant dans la salle, le prêtre me fit face et machinalement je tapai dans ses mains.
- D’accord, dis moi ce qui se passe.
- Je n’ai pas eu une bonne journée
- Moi non plus ce n'est pas une raison.
J’étais fatiguée pour avoir pleurer de longues heures, je n’avais plus d’énergie. Alors je voulais bien taper sur ses machins, mais je ne pouvais pas faire plus. Il me regardait d’un air déçu. Mais qu’est ce que j’y pouvais moi ? Je n’ai rien demandé !
- Je suis fatiguée, pourrions nous pas remettre cela à plus tard ?
- Ho, la pauvre gamine, qui va se réfugier dans les bras de Célian dès qu’il y a un problème. Je restai un moment interdite, se moquait-il de moi ? Il continua :
- Je ne suis pas le gentil petit ange compréhensif. Allez ma petite fille si tu te bouges tu auras un bonbon, pour les câlins il faut demander à l’autre !
Effectivement il se moque de moi. Je vis rouge, c’était son but mais je m’en moquai il avait réussi. Un hurlement sortit de tout mon corps :
- Que peux tu comprendre toi le canadien au Canada ! Que sais tu de mon quotidien, de mes cauchemars. Sais tu que chaque nuit je sens l’odeur de la ruelle. Sais tu que les cris de l’homme hantent mon cerveau et que lorsque je ferme mes yeux c’est le visage de ma famille effondrée que je vois. Je rêve de prendre l’avion mais dès que j’y arrive il s’écrase. Mais que sais tu de tout cela toi qui ne l’as pas vécu !
Je me mis à taper comme jamais je ne l’avais fait. Je le blessai car même le meilleur des hommes ne pouvait pas se défendre contre la peine brute. Je criai toujours alors que mes yeux se remettaient à couler : chose impossible j’avais encore des larmes. lorsque ce fut fini il appela le doc lui ordonnant de prendre soin de moi. Blessé il remonta dans sa chambre. Moi j’étais bien, je restai un petit moment dans les bras du blondinet puis me repris.
- Ça va mieux, merci pour le réconfort. Je vais monter voir comment se porte notre curé, peux tu faire à manger ?
Il hocha la tête. Quatre à quatre je montai les marches et toquai timidement à la porte.
- Entre.
Padre était assit sur le lit, torse nu il examinait ses bleus. Un grognement lui échappa à ma vue :
- Excuse moi, je pensais que c’était Célian.
Aussi tôt il commença à se rhabiller mais je l’arrêtai.
- Laisse j’ai déjà vu des hommes torse nu, je ne suis pas si jeune que tu le penses.
Cette réplique me valut un regard noir.
- Si tu désir te rincer l’œil demande au Don Juan qui fraye dans la cuisine, mais laisse moi.
Un soupir emplit la pièce alors que je répondais :
- Allez arrête de faire ta mauvaise tête et laisse moi te soigner. De nouveaux grognements se firent entendre, ce mec est impossible ! Je me posai en face de lui le regardant droit dans les yeux. Tu préfères que ça s’infecte ? je ne vais pas te manger. Je suis tout à fait au courant de ton vœu de chasteté alors arrête de faire l’enfant et laisse moi te soigner !
- Mias vœux de chasteté fit-il dans un sourir, parce qu'en plus tu penses que j'en ai plusieurs. un souffle éteint son sourire. Soit si tu insistes.
Il ôta son t shirt. Chaleur. Je me retournai vivement pour pas qu’il voit mon trouble. D’un pas alerte je me dirigeai vers la salle de bain. Allez respire ma fille. J’essayai de me reprendre en regardant les produits désinfectants. On aspire un grand coup et on y retourne. J’aurais du me douter qu’il était bien fait étant donné que c’était un professionnel du combat au corps à corps, mais je ne m’attendais pas à cette perfection. On se reprend cet homme est un curé nom de dieu ! Je tachai de me concentrer, après tout il ne s’agissait pas de faire n’importe quoi. Je me penchai sur lui et examinai chaque centimètre de sa peau (Pour vérifier les blessures bien sûr!). Je l’avais griffé et apparemment aussi mordu. J’étais tellement en colère que sans m'en rendre vraiment compte je l'avais malmené. Au demeurant je n’étais pas la seule, des cicatrices parcouraient son corps. J’étais tellement canalisée sur ma tache que sa voix me fit sursautée.

Divin témoin 17
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commentaires

N
<br /> et ba elle nest pa aller de main morte mai il lavai bien chercher je peu avoir la suite<br /> <br /> <br />
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S
<br /> en effet.<br /> Je te met la suite de ce pas.<br /> <br /> <br />

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