31 décembre 2009
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Il éclata de rire mais ses yeux demeuraient soucieux.
- Ça va ?
J’hochai la tête :
- Pourquoi personne n’a réagi ?
- Les vampires ont peur de l’eau.
- Mais personne ne sait nager ? Comment faites-vous d’habitude ?
Silence, ses bras me serrèrent plus fort afin de chasser le souvenirs d'anciennes tragédies J'allais devoir remédier à cela, on ne peut pas laisser toute une population vivant au bord de l’eau ne pas savoir nager. Un instant je songeai aux conséquences, n'avais-je pas dit que je ne devais plus changer le passé. Encore un fois mes actes auraient une répercussion sur le futur. Je répondis songeuse :
- Je vais bien.
- Vraiment, tu as l’air chamboulée. Tu es pâle, veux-tu que je te fasses l’amour ? ça te soulagerai.
- Mais non, ce n’est pas possible ! Tu es vraiment un obsédé, qu’est ce que c’est que cette manie de me le proposer à tout bout de champ ! C’est une idée fixe ma parole !
- Hum tu as repris des couleurs, ça a l’air d’aller mieux, mais je suis encore inquiet. Tu ne veux pas finir de faire la lessive pour me rassurer totalement ?
Je restais quelques secondes bouche bée avant de voir ses yeux pétiller de malice.
- Espèce de faignant, tu vas voir !
Je m’emparai d’une chemise et me mis à le frapper, dans un éclat de rire il m’imita. On joua ainsi jusqu’à ce qu’épuisée je me déclarasse vaincue. Le jeu avait chassé toutes mes idées noires, courbatue, essoufflée j'étais bien. Le linge par contre était en mauvais état, couvert de tâches d’herbe et de boue. Je me tournai vers Tristan ses yeux me fixèrent un instant puis il dut décider que j’allais bien. On se remit alors au travail, la nuit n’allait pas tarder à tomber.
- Pourquoi tu te fâches à chaque fois que je te demande si tu veux faire l’amour ?
Il était sérieux cette fois.
- Ce sont des choses qui ne se proposent pas !
Il resta un instant dubitatif.
- Les garçons de chez toi ne proposent pas aux femmes de leur faire l’amour ?
- Non, jamais.
- Mais comment vous faîtes, ne serait-ce que pour vous reproduire ?
Un silence gêné plana au dessus de moi, mais il ne plana que sur moi, mon interlocuteur était visiblement à l’aise.
- Il est évident que nous faisons l’amour.
- Mais les garçons ne vous le proposent pas ?
- Non.
- Hum ils vous font l’amour sans vous demander votre avis. Ça ne vous dérange pas ?
- Non, ils demandent mais pas avec des mots, c’est embarrassant.
- Comment font-ils pour vous demander quelque chose sans mots ?
- C’est compliqué.
- Apparemment. Ma méthode est quand même plus simple.
- Oui, mais de ce fait la séduction perd tout son charme si tu poses la question comme ça.
- Vraiment ?
Il me regarda droit dans les yeux et ma réponse mourut sur mes lèvres.
Divin témoin 74
- Ça va ?
J’hochai la tête :
- Pourquoi personne n’a réagi ?
- Les vampires ont peur de l’eau.
- Mais personne ne sait nager ? Comment faites-vous d’habitude ?
Silence, ses bras me serrèrent plus fort afin de chasser le souvenirs d'anciennes tragédies J'allais devoir remédier à cela, on ne peut pas laisser toute une population vivant au bord de l’eau ne pas savoir nager. Un instant je songeai aux conséquences, n'avais-je pas dit que je ne devais plus changer le passé. Encore un fois mes actes auraient une répercussion sur le futur. Je répondis songeuse :
- Je vais bien.
- Vraiment, tu as l’air chamboulée. Tu es pâle, veux-tu que je te fasses l’amour ? ça te soulagerai.
- Mais non, ce n’est pas possible ! Tu es vraiment un obsédé, qu’est ce que c’est que cette manie de me le proposer à tout bout de champ ! C’est une idée fixe ma parole !
- Hum tu as repris des couleurs, ça a l’air d’aller mieux, mais je suis encore inquiet. Tu ne veux pas finir de faire la lessive pour me rassurer totalement ?
Je restais quelques secondes bouche bée avant de voir ses yeux pétiller de malice.
- Espèce de faignant, tu vas voir !
Je m’emparai d’une chemise et me mis à le frapper, dans un éclat de rire il m’imita. On joua ainsi jusqu’à ce qu’épuisée je me déclarasse vaincue. Le jeu avait chassé toutes mes idées noires, courbatue, essoufflée j'étais bien. Le linge par contre était en mauvais état, couvert de tâches d’herbe et de boue. Je me tournai vers Tristan ses yeux me fixèrent un instant puis il dut décider que j’allais bien. On se remit alors au travail, la nuit n’allait pas tarder à tomber.
- Pourquoi tu te fâches à chaque fois que je te demande si tu veux faire l’amour ?
Il était sérieux cette fois.
- Ce sont des choses qui ne se proposent pas !
Il resta un instant dubitatif.
- Les garçons de chez toi ne proposent pas aux femmes de leur faire l’amour ?
- Non, jamais.
- Mais comment vous faîtes, ne serait-ce que pour vous reproduire ?
Un silence gêné plana au dessus de moi, mais il ne plana que sur moi, mon interlocuteur était visiblement à l’aise.
- Il est évident que nous faisons l’amour.
- Mais les garçons ne vous le proposent pas ?
- Non.
- Hum ils vous font l’amour sans vous demander votre avis. Ça ne vous dérange pas ?
- Non, ils demandent mais pas avec des mots, c’est embarrassant.
- Comment font-ils pour vous demander quelque chose sans mots ?
- C’est compliqué.
- Apparemment. Ma méthode est quand même plus simple.
- Oui, mais de ce fait la séduction perd tout son charme si tu poses la question comme ça.
- Vraiment ?
Il me regarda droit dans les yeux et ma réponse mourut sur mes lèvres.
Divin témoin 74