16 septembre 2009
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Mes chers amis le moment de me choisir un compagnon est venu (Cali essayait de gagner du temps en regardant les outres qui continuaient à circuler). Ce choix est difficile, déjà certains s’engaillardissaient . Vous êtes tous très valeureux et des étalons superbes.
Bon il est temps que ça se finisse je raconte n’importe quoi pensa-t-elle, elle sentait l’attitude moqueuse de son époux non loin. « Toi l’attaché, tu arrêtes tout de suite » le gronda-t-elle. « Quoi ? » lui répondit-il innocemment. Doucement elle s’était rapprochée de lui. Quand elle vit la dernière gourde tomber vide elle prononça la formule pour les endormir. Il était temps un homme lui avait déjà bondi dessus prêt à la violenter sans plus de scrupule. Une vingtaine d’hommes restaient debout ébahis, ne comprenant pas ce qui était arrivé à leur compagnon. La princesse se saisit vivement de l’épée de l’homme qui avait voulu la forcer et libéra prestement son époux.
Dès qu’il fut libre, Lucas se jeta sur elle l’arme à la main, Cali vécut la scène au ralenti. Elle était accroupie nue alors que son conjoint menaçant bondissait vers elle l’arme au poing. Il est devenu fou, se dit elle, pourquoi m’attaque-t-il ? Puis elle se résigna, sa dernière heure été venue. Cependant ce n’est pas dans sa chair que l’arme pénétra mais dans celle du fantassin qui avait brisé sa béatitude et qui s'apprêtait à la transpercer de part en part. La reine sentit un corps tomber dans son dos et releva un regard surpris vers le prince. La surprise était des deux cotés.
- Bon quand tu auras fini tes enfantillages, tu pourras aller te mettre à l’abri dans les fourrés.
- Bien sûr mon prince. Répondit-elle l’épée toujours à la main. Elle regarda une dernière fois son époux et se lança dans la bataille.
- Maudite sorcière, n’écoutes-tu donc jamais ce qu’on te dit ?
La bataille dura que quelques secondes, lorsque l’ange vit qu’il ne restait plus d’ennemi elle chercha son époux du regard qui lui l’avait déjà trouvée. Il s’apprêtait à lui faire un sermon sur ce qu’il pensait du rôle des femmes à la guerre mais il n’eut pas le temps de prononcer un mot qu’elle était déjà dans ses bras. Lucas vit tout de suite l’inconfort de la position, elle était entièrement dévêtue et lui était torse nu donc leur peau allaient se toucher, ce détail ne semblait pourtant perturber que lui, Cali s’était enfoncée inconsciente dans ses bras, il essaya de la repousser mais elle le supplia.
- S'il le te plait.
- Il va pas falloir en faire une habitude lui répondit il avec une impression de déjà vue mais plus la situation progressait plus elle empirait de son point de vue.
Il soupira et resserra son étreinte laissant le désir l’envahir, après tout c’est elle qui l’avait voulu. Quand Etanne disposa sa cape autour de ses épaules il s’en servit pour entourer la femme et enfin cacher sa nudité aux hommes d’armes qui l’entouraient. Puis une fois la chaleur revenue il se permit de se perdre quelques minutes dans son parfum. Il lui murmura des mots de remerciement à l’oreille qu’elle seule put entendre puis finalement se décida à la sermonner sur le rôle des femmes à la guerre pour la faire rire. Ces retrouvailles durèrent plus d’une heure sans que le couple se lâche. À la fin il appela Etanne qui se trouvait près du feu que les guerriers avaient allumé.
- Il parait que c’est toi qui as la robe de ma femme. D’un geste habile il lui envoya. D’une voix douce Lucas ordonna à sa compagne d’aller s’habiller. Il était bien décidé à passer un savon au chef de son armée, ami ou pas cette fois ci il avait été trop loin.
- Ne sois pas trop dur avec lui, c’était mon idée et il ne savait pas pour la nudité. Elle lui déposa un baiser sur la joue et s’enfuit se cacher pour s’habiller. Il se tourna vers Etanne qui conscient de sa position s’agenouilla devant son roi.
- Au nom de toutes ces années de service et de loyauté je te fais une faveur. Tu as cinq minutes pour t’expliquer.
- J’ai fait passer votre intérêt mon roi avant celui de la reine c’est impardonnable. Mais je me demande depuis quand sa vie est censée avoir plus de valeur que la votre. Depuis quand laisse-t-on passer son intérêt avant les nôtres se surprit sincèrement Etanne. Mais cet argument ne suffit pas à calmer le prince.
Cali surgit de son fourré, au soulagement de Lucas et du garde elle était de nouveau habillée. Directement Lucas la congédia
- Cela ne te regarde pas, tu es affamée va manger, lui ordonna-t-il.
- Au contraire, cela me regarde au plus haut point. J’ai ordonné à Etanne de me laisser faire, toujours à genoux le soldat tiqua, mais ne dit rien. Il ne peut me désobéir je suis sa reine. Il voulait négocier ta capture et a refusé mon plan jusqu’à ce que je lui pose une question, maintenant c’est à toi que je la pose. Quel aurait été le prix de ta libération? Elle regarda son mari jusqu’à ce qu’elle soit certaine qu’il eut compris. Allons manger nous sommes tous affamés.
Ils mirent trois jours à rentrer au château et arrivèrent épuisés.
le prisonnier de l'ange 66
Bon il est temps que ça se finisse je raconte n’importe quoi pensa-t-elle, elle sentait l’attitude moqueuse de son époux non loin. « Toi l’attaché, tu arrêtes tout de suite » le gronda-t-elle. « Quoi ? » lui répondit-il innocemment. Doucement elle s’était rapprochée de lui. Quand elle vit la dernière gourde tomber vide elle prononça la formule pour les endormir. Il était temps un homme lui avait déjà bondi dessus prêt à la violenter sans plus de scrupule. Une vingtaine d’hommes restaient debout ébahis, ne comprenant pas ce qui était arrivé à leur compagnon. La princesse se saisit vivement de l’épée de l’homme qui avait voulu la forcer et libéra prestement son époux.
Dès qu’il fut libre, Lucas se jeta sur elle l’arme à la main, Cali vécut la scène au ralenti. Elle était accroupie nue alors que son conjoint menaçant bondissait vers elle l’arme au poing. Il est devenu fou, se dit elle, pourquoi m’attaque-t-il ? Puis elle se résigna, sa dernière heure été venue. Cependant ce n’est pas dans sa chair que l’arme pénétra mais dans celle du fantassin qui avait brisé sa béatitude et qui s'apprêtait à la transpercer de part en part. La reine sentit un corps tomber dans son dos et releva un regard surpris vers le prince. La surprise était des deux cotés.
- Bon quand tu auras fini tes enfantillages, tu pourras aller te mettre à l’abri dans les fourrés.
- Bien sûr mon prince. Répondit-elle l’épée toujours à la main. Elle regarda une dernière fois son époux et se lança dans la bataille.
- Maudite sorcière, n’écoutes-tu donc jamais ce qu’on te dit ?
La bataille dura que quelques secondes, lorsque l’ange vit qu’il ne restait plus d’ennemi elle chercha son époux du regard qui lui l’avait déjà trouvée. Il s’apprêtait à lui faire un sermon sur ce qu’il pensait du rôle des femmes à la guerre mais il n’eut pas le temps de prononcer un mot qu’elle était déjà dans ses bras. Lucas vit tout de suite l’inconfort de la position, elle était entièrement dévêtue et lui était torse nu donc leur peau allaient se toucher, ce détail ne semblait pourtant perturber que lui, Cali s’était enfoncée inconsciente dans ses bras, il essaya de la repousser mais elle le supplia.
- S'il le te plait.
- Il va pas falloir en faire une habitude lui répondit il avec une impression de déjà vue mais plus la situation progressait plus elle empirait de son point de vue.
Il soupira et resserra son étreinte laissant le désir l’envahir, après tout c’est elle qui l’avait voulu. Quand Etanne disposa sa cape autour de ses épaules il s’en servit pour entourer la femme et enfin cacher sa nudité aux hommes d’armes qui l’entouraient. Puis une fois la chaleur revenue il se permit de se perdre quelques minutes dans son parfum. Il lui murmura des mots de remerciement à l’oreille qu’elle seule put entendre puis finalement se décida à la sermonner sur le rôle des femmes à la guerre pour la faire rire. Ces retrouvailles durèrent plus d’une heure sans que le couple se lâche. À la fin il appela Etanne qui se trouvait près du feu que les guerriers avaient allumé.
- Il parait que c’est toi qui as la robe de ma femme. D’un geste habile il lui envoya. D’une voix douce Lucas ordonna à sa compagne d’aller s’habiller. Il était bien décidé à passer un savon au chef de son armée, ami ou pas cette fois ci il avait été trop loin.
- Ne sois pas trop dur avec lui, c’était mon idée et il ne savait pas pour la nudité. Elle lui déposa un baiser sur la joue et s’enfuit se cacher pour s’habiller. Il se tourna vers Etanne qui conscient de sa position s’agenouilla devant son roi.
- Au nom de toutes ces années de service et de loyauté je te fais une faveur. Tu as cinq minutes pour t’expliquer.
- J’ai fait passer votre intérêt mon roi avant celui de la reine c’est impardonnable. Mais je me demande depuis quand sa vie est censée avoir plus de valeur que la votre. Depuis quand laisse-t-on passer son intérêt avant les nôtres se surprit sincèrement Etanne. Mais cet argument ne suffit pas à calmer le prince.
Cali surgit de son fourré, au soulagement de Lucas et du garde elle était de nouveau habillée. Directement Lucas la congédia
- Cela ne te regarde pas, tu es affamée va manger, lui ordonna-t-il.
- Au contraire, cela me regarde au plus haut point. J’ai ordonné à Etanne de me laisser faire, toujours à genoux le soldat tiqua, mais ne dit rien. Il ne peut me désobéir je suis sa reine. Il voulait négocier ta capture et a refusé mon plan jusqu’à ce que je lui pose une question, maintenant c’est à toi que je la pose. Quel aurait été le prix de ta libération? Elle regarda son mari jusqu’à ce qu’elle soit certaine qu’il eut compris. Allons manger nous sommes tous affamés.
Ils mirent trois jours à rentrer au château et arrivèrent épuisés.
le prisonnier de l'ange 66