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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 18:39

 

dragon 1 Anne StockesPar orgueil les autres créatures suivraient cet avis et l’homme perdait toute chance de se faire accepter. Cependant cette sentence n’était pas irrévocable, il est fort possible qu’un autre dragon trouve cet être à son goût et à force de persévérance le rejeté pouvait finalement être admis, mais les hommes avaient perdu cette patience. Bientôt les cris se mirent à pleuvoir, des hurlements d’effrois suivis invariablement d’un bruit de chute ou des rugissement de victoire. Kiera n’avait pas peur, en tant que femme et gardienne de Terre III le dragon devrait l’accepter, mais encore fallait-il qu’il la reconnaisse. Enfin le dernier homme devant elle chuta. La louve avait son temps elle était la dernière de la file et les autres queues étaient loin d’être terminées. Elle s’approcha de l’animal en douceur, sans esquiver un seul mouvement pour le monter, elle vit dans ses yeux jaunes qu’elle serait rejetée. Ses long cheveux d'argent tressés dans une lourde natte et ses yeux violets juraient avec l'éclat émeraude de l'animal, impensable de s'allier dans ces conditions. Lentement elle fit courir sa main sur son museau dépourvu d’écaille, seul endroit où le contact avec le peau était possible. Le dragon frissonna de plaisir se laissant cajoler mais ne revit pas son jugement, un humain laid reste laid même s’il est tendre. Cette arrogance arracha un sourire Kiera. «Tu me rappelles ma nurse, fit elle doucement, en plus vert bien sur mais il y a quelque chose. Quel est ton nom ? ». Le dragon fut surpris, cette misérable petite chose essayait de communiquer avec lui, elle n’allait pas être déçue, de toute le force de son esprit il hurla

«Elm 

- Bonjour Elm, murmura-t-elle

Le dragon lui avait ouvert son esprit. Elle s’engouffra dans la faille pour se faire reconnaître en tant que supérieur, étonné le dragon répondit :

- Bonjour Gardienne, cela faisait longtemps, beaucoup d’entre nous te pensent morte.

- Je le suis et je suis née à nouveau, cela plusieurs fois. Accueille moi Elm j’ai envie de m’envoler, le monde est-il toujours aussi beau de l’à haut ?

- Mille fois magnifique.»

D’un mouvement vif elle s’empara de l’échelle et escalada la monture. Aussitôt qu’elle fut installée sa monture monta rejoignit le ciel dans un tourbillonnant décollage. Kiera cria d’allégresse, elle adorait ces sensations, puis le monde se stabilisa et elle put découvrir une vue plongeante de son école, tout semblait si petit vu d’ici. La balade ne dura pas longtemps au sol l’instructeur furieux lui braillait de revenir.

«Au nom Abbal qu’est-ce qui vous a pris !

- J’ai l’habitude de monter et comme il n’y avait plus personne derrière moi j’ai cédé à mon envie.

- Vous allez être puni jeune homme. »

Tous la regardaient les yeux implorants d’envie, qu’importe la punition cela en valait la peine. Elle reçut dix coups de fouet et fut privée de leçon de vol, puisqu’elle savait déjà monter.

 

Les crocs de la justice 49

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 19:17

 

dragon-3.jpg

Elle sortit les points serrés pour ne pas hurler. Où était l’honneur ? Tout au long de l’exercice ce gosse avait méprisé la vie humaine et le voila récompensé ! Rageuse elle grossit les rangs de sa classe, ils étaient attablés devant un petit déjeuner moins sommaire que celui habituellement servi.

« Félicitation soldats, vous venez de passer le deuxième test.

Un brouhaha emplit la salle. Le deuxième test ?

- Mais les épreuves théoriques ? demanda un des élèves.

- Vous les passerez dans quatre ans, en attendant voici la liste de ceux qui ont réussi.

Aussitôt l’homme énuméra une kyrielle de noms parmi laquelle figurait en bonne place celui de Kiera.

«Parfait, ceux qui n’ont pas été retenus devront avoir quitter les lieux avant treize heures, les autres vous êtes en congé mais vous ne pouvez pas quitter l’école. Reposez vous en attendant l’épreuve du dragon. Il va s’en dire que cet exercice est classé top secret, le premier qui sera pris à en dévoiler la teneur à quiconque sera directement renvoyé de l’école et pour les nouveaux civils il vous en coûtera une amande de quinze millions d’Ulic.»

Quinze millions d’Ulic, pas étonnant que personne n’en aie jamais parlé.



Une semaine plus tard eut lieu l’épreuve des dragons, ils n’étaient plus que deux cents environ, seul un tiers de la classe de Kiera avait réussi le deuxième test. Sur l’esplanade chacun se taisait attentifs à l’instructeur qui hurlait dans un micro. Cela me rappelle le discours du premier jour, pensa Kiera, j’en ai fait du chemin depuis et je continuerais à en faire !

«Les dragons sont des bêtes magnifiques, criait l’orateur, mais difficiles aussi. Certains d’entre vous auront la chance d’être élus, mais beaucoup seront rejetés. Nous ne connaissons pas encore les critères de sélection de ces magnifiques créatures, elles ont rejeté les plus brillants et les plus valeurs des soldats, dont votre serviteur ici présent ! Donc ne vous découragez pas. Derrière vous se trouvent cinq dragons, choisissez en un et faites la queue. Vous essayerez de monter sur leurs dos grâce à l’échelle qui pend le long de leur flan, si vous êtes mis à terre ne faîtes pas votre tête de bonne femme et n’essayez pas sur une autre monture, cela est inutile ! Pour ceux qui auront la chance d’être élu vous aurez une semaine d’entraînement, les autres retrouveront leur douillettes vacances. Allez tous à son dragons !

- Oui chef !»

Kiera prit son temps pour choisir son animal, elle porta finalement son attention sur celui où la queue était la moins importante, qui était aussi le plus gros. Ces hommes ne sont pas si stupides, se dit elle en se plaçant au bout de la file. Seuls les vantards certains de leurs qualités avaient pris place devant elle, cette enfilades de prétentieux menait à un Grand Dragon Vert, un dragon de terre. Les dragons se divisaient en cinq familles, les verts étaient les protecteurs de la terre, peu intelligents leur force brute était leur principal atout. Leurs cousins bleus, gardiens de l’eau, n’étaient guère plus futés mais ils crachaient aussi bien des jets de flammes que de glaces, ce qui en faisaient de redoutables adversaires. Les rouges et les argents étaient les plus malins, protecteurs respectifs du ciel et de l’air il fallait se surtout se méfier de leur intelligence retors. Enfin la famille des renégats ne portait aucune couleur en particulier, elle se composait des dragons métisses rejetés par leurs clans ainsi que des dragons qui avaient désobéi au chef de famille. Cette race était la plus difficile à cerner car ces dragons avait une volonté propre, nul ne savait ce qui les guidait réellement. Un seul défaut transcendait toutes ces différences : la vanité. Kiera savait depuis longtemps les raisons qui poussaient un dragon à repousser un humain : la vanité. Si l’homme ne plaisait pas à la bête, s’il ne s’accordait pas à la couleur de ses écailles, si sa démarche n’était pas assez gracieuse ou que son odeur l’indisposait alors le verdict était sans appel. Lorsqu’un dragon rejetait un humain il déposait sur lui une hormone qui signifiait pour tous les autres créatures : cet humain n’est pas assez bien pour moi. Par orgueil les autres créatures suivraient cet avis et l’homme perdait toute chance de se faire accepter. Cependant cette sentence n’était pas irrévocable, il est fort possible qu’un autre dragon trouve cet être à son goût et à force de persévérance le rejeté pouvait finalement être admis, mais les hommes avaient perdu cette patience.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 18:16

 

48-destruction.jpg- Ce n’est pas le moment fit le soldat qui se trouvait à leurs cotés. Maintenant c’est fait alors on essaye de les maintenir éloignés et on se tait !»

Les hélicoptères arrièrent avant la troupe, les soldats sans munition aidèrent les civils à monter dans les appareils, tandis qu’au loin les zombies attaquaient en force. Peu à peu les armes se déchargeaient, et les zombis progressaient. La situation devenait angoissante, ils avaient encore besoin de temps pour charger les victimes. « Beka, jura le meneur, je n’ai plus de munitions, tant pis ! ». Il se saisit de la deuxième arme qui pendait à son épaule, aussitôt une détonation claqua dans l’air, remarquable car différente des autres. Kiera cessa de tirer pour comprendre pourquoi cette arme produisait ce bruit : elle n’avait pas de pastille rouge !

«Arrêtes tu es fou !

- Ce sont des zombis ! Si nous les décontaminons pas autant les tuer !

-NON, hurla Kiera en se précipitant sur une victime du soldat, ce sont des acteurs ! C’est un entraînement !»

Aussitôt le soldat blême cessa de tirer. Peu à peu le silence se fit alors que Kiera se penchait sur la femme a terre pour compresser la plaie.

«Ce n’était qu’un jeu, murmurait-elle ébahie. Je ne comprends pas.

- Chut, économisez vos forces, vous allez vous en sortir. L’armée va vous dédommager, promis et vous aurez un bel avenir.

- Pourquoi vous pleu…

La peau de la blessée devenait de plus en plus froide, comme si la vie emportait avec elle la chaleur de ce corps. Ses yeux la regardèrent une dernière fois puis s’éteignirent alors que la lumière du soleil naissant la recouvrait comme un linceul.

- Elle est morte soldat, fit la voix dure d’un instructeur. Suivez moi.»

Comme un automate Kiera se leva et obéit aux ordres, l’image de cette femme la hantait. Elle vit les autres monter dans les hélicoptères alors que les acteurs choqués en descendaient. L’homme la mena vers un appareil vide, le trajet fut rapide, vingt minutes environ. Kiera les mis à profit pour retrouver ses esprits. Puis il la conduisit là où tout avait commencé, dans la salle des enseignants, là l’attendaient les cinq autres instructeurs derrière eux des télévisions diffusaient des images du village.

«Comment avez-vous su que cette situation n’était pas réelle ?

- Plusieurs indices m’ont mis la puce à l’oreille. D’abord le comportement des acteurs, j’en ai trouvé en train de discuter, les zombis ne parlent pas. De plus leurs blessures étaient étranges, c’était du maquillage indélébile sans doute, un enchantement d’apparence aurait fait plus vrai.

- Oui mais il est détectable

- En effet, admis la jeune femme, puis le comportement des victimes n’était pas réaliste. J’ai secouru une femme qui m’a avoué avoir un mari mais pas une seule fois elle s’est inquiétée pour lui, ils ne manifestaient aucune émotion. Et toutes leur versions concordaient, ce n’était pas crédible.

- Quand l’avez vous compris ?

- J’ai longtemps eu des doutes, je l’ai réellement compris que lorsque j’ai changé mon arme, je venais de trouver un zombi qui fumait une cigarette.

- Hum…Pourquoi n’avez-vous pas obéit à votre meneur ?

- Je n’avais pas voté.

- Bien. Vous êtes le troisième à percer la supercherie félicitations, maintenant rejoignez les autres dans le réfectoire.

- Que va-t-il advenir de ce soldat ?

- Il ne finira pas l’école. Kiera sourit, il y avait une justice finalement dans ce monde. Il est directement nommé Général. Maintenant rompez.

Elle sortit les points serrés pour ne pas hurler. Où était l’honneur ? Tout au long de l’exercice ce gosse avait méprisé la vie humaine et le voila récompensé ! Rageuse elle grossit les rangs de sa classe, ils étaient attablés devant un petit déjeuner moins sommaire que celui habituellement servi.

 

Les crocs de la justice 47

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 20:11

 

creature-by-Benita-Winckler.jpg- A partir de maintenant je ne veux plus entendre un mot»

Ils ne rencontrèrent qu’un autre groupe de six zombis que Kiera décontamina en lançant une fiole d’antidote. Elle n’aimait pas gaspiller ses munitions, elle n’avait que trois flacons, mais préférait ça que se dépenser inutilement. Lorsqu’elle rejoignit le reste de la troupe elle ne put qu’admirer leur travail, ils avaient réuni un nombre impressionnant de civils dont plusieurs enfants. Cependant ils avaient dû en payer le prix, l’un d’eux était tombé à terre brisant tous ses flacons d’antidote et le meneur avait été mordu.

« Vous avez fait du bon boulot, dit-elle en guise d‘introduction.

- Merci mais on n’a pas attendu l’assortiment d’un lâcheur pour le remarquer ! Rétorqua le leader hargneux.

Personne n’osa prendre sa défense, elle s’y attendait.

- Dites les gars vous ne trouvez pas qu’ils sont bizarres ces zombis ?

- Qu’est ce que tu veux dire ?

- Bah ils sont plus intelligents que la moyenne et les plaies qu’ils laissent cautérisent immédiatement.

- C’est juste que les chercheurs ont du progresser dans leurs expériences, après tout le but était bien de les rendre plus vifs !

- Peut être mais...

- Ce n’est pas le moment de palabrer ! On avance !»

Sans un autre mot ils reformèrent l’équipe. Ils progressaient avec méthode : restant dans la grande rue ils examinaient chaque ruelle qu’ils trouvaient par groupe de deux tandis que les trois autres assuraient la sécurité des civils. Lorsque l’escouade était en danger ou estimait le nombre de zombis trop important ils les rameutaient dans vers le reste de l’équipe qui les tirait à vue. Au bout de trois ruelles Kiera échangea sa lame pour son fusil. Leur avancée fut rapide, peu d’accidents survirent mais ils seraient bientôt à cours de munitions. Sur la place ils trouvèrent deux autres groupes qui protégeaient un nombre important de victimes, il les rassemblèrent.

«Enfin fit l’un des soldats, nous n’avons plus de munitions et nous ne cessons de faire attaquer. Vous êtes chargés ?

- Malheureusement non, nous aussi nous sommes trop légers, nous pourrons supporter une attaque mais c’est tout.

- Berka ! 

- Il faut appeler les hélicoptères, dit le leader en voyant une troupe d’une vingtaine de zombis arriver.

- Non, nous ne sommes pas au complet, nous pouvons tenir. J’ai très peu utilisé mon arme et il nous reste nos épées, en enduisant nos lames c’est tout aussi efficace, répliqua Kiera.

- Pas le temps, fit-il en ouvrant le feu.

- Scret, jura-t-elle, décidément elle n’aimait pas ce gosse !

- Commando d’élite appelle central, demandons évacuation.

- Bien reçu commando d’élite, nous faisons décoller les hélicoptères.

- T'es fou ! hurla Kiera au dessus des mitraillettes. Nous devons attendre les autres !

- Nous devons avant tous protéger les civils !

- Nous ne pouvons pas abandonner les nôtres !

- Ecoute moi bien mauviette car je ne le répéterai pas, nous allons prier pour que les autres arrivent à temps, mais si ce n’est pas le cas alors tant pis pour eux ! En temps de guerre il faut prendre des décisions difficiles, si tu es incapable de le faire alors c’est toi qui seras un meurtrier !

- Nous pouvons encore tenir !

- C’est trop dangereux, je refuse de courir ce risque !

- Et c’est qui la mauviette ! 

- Ce n’est pas le moment fit le soldat qui se trouvait à leurs cotés. Maintenant c’est fait alors on essaye de les maintenir éloignés et on se tait !»

 

Les crocs de la justice 46

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 13:43

 

Aeila-Darksorrow-by-VyrL.jpg- Voila, vous ne craignez plus rien. Il faut qu’on se remette en route, nous allons passer par ces ruelles, y-t-il possibilité de rejoindre la grande rue ensuite ?

- Oui si on s’enfonce un peu on peu remonter par la rue de le Tornade, puis prendre celle du cèdre…

- Il serait plus court de passer par celle du roi…

Un débat semblait naître alors que Kiera scrutait la rue, elle semblait de nouveau calme. Au loin depuis plusieurs minutes elle entendait le bruits des fusils raisonner, la guerre avait envahit ce paisible village.

- Toi fit elle à l’ancien, tu connais bien la ville ?

- J’y suis né.

- Parfait, tu nous guideras. En route.

Alors qu’il s’enfoncèrent dans les ruelles Kiera ordonna à la femme de lui raconter ce qui était arrivé.

- Je ne sais pas, avoua-t-elle penaude, j’étais tranquillement chez moi avec mon mari quand j’ai entendu une sirène au loin. Je me souviens m’être approchée de la fenêtre avec mon époux, puis plus rien.

- Moi c’est à peut près pareil ajouta un homme. Je dormais quand j’ai entendu la sirène, je me suis levé pour aller voir ce qui se passait dans la rue. Je me souviens d’avoir croiser mon voisin en pyjama puis c’est le trou noir.

- Et toi vieillard ?

- Comme les autres, j’étais devant la télé quand ça s’est produit, je regardais le nouveau jeux de Roxi, soudain j’ai entendu un bruit strident, je me suis levé et là j’ai vu un nuage. Quand je me suis réveillé j’étais dans la rue, et voulant rentrer chez moi j’ai croisé ces… je ne sais pas comment on peut les appeler, ces choses. Alors j’ai couru.

- Moi aussi j’ai vu le nuage fit la femme, je me souviens !

-Pareil ajoutèrent enthousiastes les quatre autres comme si partager ce souvenir les rapprochait. Même qu’il était vert ! Précisa l’un d’eux.

- Mais oui ! firent-ils tous ensemble. »

Kiera fit taire les exclamations, ils venaient de déboucher sur une nouvelle rue où deux zombis semblaient discuter. La mission serait longue Kiera voulait économiser son énergie.

 « Attendez moi là » ordonna-t-elle aux civils. Elle ramassa un caillou pour détourner l’attention de ses agresseurs, la ruse était vielle comme le monde mais demeurait efficace. Elle le jeta de toutes ses forces à l’opposée de sa direction, un bruit sourd se répercuta sur les murs de la ruelle. Les deux créatures se levèrent et cherchèrent la source de ce son, son stratagème fonctionnait. A pas de loup la jeune femme se glissa derrière ses proies, sortit son arme et s’apprêtait à les décontaminer dans leur dos lorsqu’un éternuement provenant de l'équipe qu'elle menait attira l’attention des zombis. «Scret » fit-elle alors qu’ils faisaient volte face. Plus le choix d’un mouvement vif elle entailla le zombi le plus proche puis tomba à terre pour toucher le second à la jambe. Aussitôt les zombis retrouvèrent leurs capacités. «Mais comment ?» murmurait la femme d’une cinquantaine d’année.

«Pas le temps de vous expliquer maintenant.

- Je suis désolé, fit immédiatement un des hommes, mon éternuent ne pouvait pas plus mal tomber !

- Ce n’est rien.

- Il faut remonter vers la rue principale, nous nous sommes déjà trop enfoncé, fit Kiera.

Et il devient urgent de retrouver les autres, songea-t-elle, je ne pourrais pas longtemps assurer la sécurité d’un groupe aussi important.

- D’accord, approuva le vieillard 

- A partir de maintenant je ne veux plus entendre un mot»

 

Les crocs de la justice 45

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 10:00

 

enqueteur Dan dos santos«Je n’aime pas ça» murmura un garçon à lunette.

Doucement ils pénétrèrent dans la ville. Une odeur de mort et de médicament l’avait envahie, un silence infini régnait, il n’allait pas durer. Leur entrée donnait sur une longue ruelle obscure entièrement dépeuplée. La lune procurait à la troupe juste assez de lumière pour se repérer. A pas lents ils s’aventurèrent dans cette enfilade de bâtiment qui ne semblait plus finir. Kiera sentait la nervosité de ses compagnons, elle essayait de garder son sang froid mais ce ne fut qu’une piètre tentative, chaque bruit emballait son cœur provoquant un inévitable sursaut. Puis ils débouchèrent enfin sur une rue plus grande et directement ils aperçurent l’ennemi. A peut être un kilomètre d’eux un vieillard courrait poursuivi par cinq zombis. Soudain il trébucha et ils virent ses poursuivant le rattraper

«Pas le temps, fit le chef élu, ce n’est qu’un vieillard il ne ferait que nous retarder. D’autres nous attendent, plus vite !»

Les autres hésitèrent mais en bon soldats obéirent au chef qu’ils avaient désigné. Son raisonnement était juste, certains choix se révéleraient difficiles et c’était à lui de les prendre. Résolus ils commencèrent à se détourner de la scène.

«On se sépare, annonça Kiera. Je prends le bas de la ville, montez en ligne droite je vous rejoindrai» la louve savait dès le départ que ça allait se terminer ainsi, elle n’était pas faite pour agir en équipe. Ce n'était pas pour rien qu'elle n'avait pas de meute.

«Hé, fit le chef, ce n’est pas …»

Elle ne l’écoutait plus, elle filait vers le vieillard. Dès qu’elle fut à moins de cent mètres elle lança un charme de protection sur l’homme afin qu’il ne soit pas dévoré. Révoltés de ne plus pouvoir atteindre leur cible les zombis se relevèrent et maladroitement essayèrent d’attraper le responsable de leur malheur. Kiera sortit ses lames et d’un mouvement rapide entailla les deux premiers. Ses adversaires étaient lents et peu habiles au combat, un avantage de taille, cependant elle ne devait en aucun cas les tuer, et on ne lui avait pas appris à faire dans la dentelle. L’antidote avait un effet immédiat, il suffisait de les blesser et de réfréner son instinct naturel. Kiera modifia légèrement l’inclinaison de sa lame afin de porter ses coups plus bas que ce dont elle avait l’habitude. Les deux zombis qu’elle avait touché regardaient leur plaie hagards et surpris mais elle avait pas le temps de leur expliquer, elle devait décontaminer les trois qui restaient en retrait. Aussi vive que l’éclair elle courut à leur rencontre. Le premier essaya de la plaquer au sol mais ayant compris son attention Kiera fit un pas de coté au dernier moment, le mort vivant s’affala en ne rencontrant que du vide, elle en profita pour lui piquer la jambe. En face d’elle les deux autres semblaient avoir décidé d’un semblant de tactique. Profitant de son inattention ils l'attaquèrent en groupe coordonné. Le premier zombi lui sauta dessus en la ceinturant, ainsi immobilisée le second approchait dangereusement sa bouche. Acculée par le danger Kiera lança un maléfice de confusion. Inutile, se réprima-t-elle directement, les zombis sont déjà des créatures confuses ! Mais dans la panique elle n’arrivait plus à réfléchir. A son grand étonnement, celui qui la ceinturait la lâcha, d’un mouvement brusque elle s’empara de son bras et le fit passer par-dessus son épaule envoyant le mort sur le corps du vieillard qu’elle protégeait. Elle lui entailla la main au passage. Le dernier zombi, perdu, déambulait quelques mètres plus loin elle l’attrapa, lui administra l’antidote et le ramena vers les autres, elle venait de sauver 5 personnes, six avec le vieillard à terre. Elle se pencha sur lui pour examiner son état, il avait été mordu mais ses blessures semblaient superficielles.

«Étrange fit-elle, je n’ai jamais rien vu qui ressemble à ça. On dirait que c’est profond mais ça ne saigne pas.

- Ce n’est rien, assura le vieil homme, je me sens bien.

- Vous avez pourtant été contaminé, dans quelques heures vous ressemblerez aux autres si je vous soigne pas, donnez moi votre main.

D’un geste délicat elle lui piqua un doigt du bout de sa dague.

- Voila, vous ne craignez plus rien. Il faut qu’on se remette en route, nous allons passer par ces ruelles,

 

Les crocs de la justice 44

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 21:07

 

zombi.jpgLe dortoir C est déjà au travail, les avionneurs sont partis en premier chercher l’antidote, ils sont maintenant en train de le pulvériser sur les village, il ne reste donc plus que vous !

- Attendez, où sont les autres classes du couloirs ?

- Les classes de la girafe et de l’éléphant ont été contaminées, et celle du tigre est en quarantaine, seule votre position géographique vous a épargné, vous êtes au fond du couloir, le porteur du virus ne vous a pas atteint. Vous devrez prendre les voitures volantes pour évacuer le village Domeget qui se trouve à coté et évacuer les habitants sains. Faites attention l’antidote a été propagé par les airs il n’a donc pas pu atteindre les zombis qui étaient à l’intérieur des habitations.

- Mais pourquoi nous ? Demanda désespéré un élève, la cruauté des zombis était réputée. Pourquoi n’irez vous pas pendant qu’on reste ici ?

- Nous sommes pas assez nombreux et nous devons garder le bâtiment

- Mais…

- Assez ! Soyez des hommes et allez au combat ! Ceci est un ordre soldat !

- Oui chef répondit la classe endoctrinée.

- Voici le plan, vous serez séparés en 4 groupes de 5 étudiants. Vous pénétrez chacun par une entrée de la ville et vous dirigerez vers la place centrale. Lorsque toutes les équipes auront ramener leurs survivants sur la place nous enverrons des hélicoptères pour vous ramener. Suis-je clair ?

- Oui chef !

- Prenez les escaliers vers le couloir D, vous trouverez vers les voitures une armurerie remplie d’armes, seules celles avec les pastilles rouges sont armées de cartouches contenant l’antidote nous les avons préparées ce matin, vous vous en emparez ainsi que des fioles le contenant. Domeget est le village le plus proche, c’est le dernier rempare avant notre base. Vous devez purifier la zone et sauver les habitants !

- Oui chef !

- Pour l’honneur. Pour les Sages. Pour notre gloire

- Pour l’honneur. Pour les Sages. Pour notre gloire !»

Les quatre équipes furent rapidement formées, Kiera n’avait jamais parler aux autres membres de son escouade. Sans s’arrêter ils s’emparèrent des armes et sautèrent dans la première voiture des airs. Ils avaient 15 minutes de trajet pour faire connaissance. Peu loquace Kiera préféra enduire ses lames de contre poison tandis que les autres déclinaient leur nature est leurs qualités.

«Et toi là-bas, tu es qui ?

- Kier, loup garou et mage.

- Un jeune loup, je ne pensais pas que ça existait encore.

- C’est inutile ! Il faut maintenant désigner un chef à qui on obéira.»

Sans surprise l’assemblée désigna celui qui avait interpellé Kiera, la stupidité des hommes est donc sans limite songea-t-elle impassible. Puis la voiture se posa et ce fut l’enfer. Domegte était une ville entièrement fortifiée, seules quatre ouvertures perçaient cette carapace de pierre, ils avaient choisi l’entrée Est. Lorsqu’ils se posèrent en dehors de la ville ils découvrirent qu’une lourde porte gardait l’entrée, mais elle était béante.

«Je n’aime pas ça» murmura un garçon à lunette.

 

Les crocs de la justice 43

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 18:22

 

odeur-Sana-Takeda.jpgUne sonnerie stridente salua cette déclara, et ainsi pris fin le premier cours de Kiera. De nombreux autres suivirent enchainant dans leur rythme infernal les mois de la jeune enfant. Ce fut sans mal que Kiera passa le premier test.



Suite à cet examen Kiera entra dans la classe de l’Ours, animal qu’elle trouvait particulièrement ingrat mais puisqu’il en fallait un. Cette classe était composée de 25 élèves venus de divers horizons ayant des compétences multiples. Ils n’étaient pas les meilleurs, mais ils n’étaient pas non plus les pires et au final cette classe jouissait d’un certain prestige. Le quotidien de Kiera était réglé comme une symphonie de Gaël le Grand. Le matin elle se levait pour suivre l’enseignement théorique, elle mangeait seule au réfectoire puis enchaînait avec les cours pratiques. Cela faisait maintenant quatre ans qu’elle vivait ainsi, l’examen intermédiaire arrivait, il ne restait que l’épreuve des dragons avant de finir ce cycle. Résolue, la jeune femme ne quittait plus ses bouquins elle ne pouvait échouer ! L’échec signifiait de rejoindre la maison en vaincue, il donnerait raison à son père et cela elle ne pouvait l’admettre ! Elle était faible au niveau physique, plus faible que les autres malgré un entraînement intensif, ce sera son point faible, ça et le tir. Mais les matières théoriques lui permettront de combler ses lacunes et en magie elle était la plus forte ! Seule l’élite réussissait cet examen et elle en faisait partie quoiqu’en pense son père ! Elle travaillait sans relâche certaine de réussir.

Il était 5 heures du matin lorsque l’alarme retentit dans sa chambre. Ce n’est pas normal se dit elle en se précipitant vers la chambre de son instructeur principal. Dans le couloir elle ne croisa personne, l’alarme n’avait-elle tonné que dans sa chambre ? Elle se détrompa vite, le reste de sa classe était réuni devant la chambre.

«Parfait il ne manquait plus que vous, suivez moi en silence ! » ordonna l’instructeur.

Toutes les questions furent étouffées dans les gorges des étudiants guettant la moindre autorisation de parler pour s’évader. Ils arrivèrent dans la salle des enseignants où étaient réunis 4 autres instructeurs. Enfin l’un deux consentit à leur expliquer la situation.

«Jeunes gens la situation est grave, je serais donc bref. Ce matin à 00H14 précisément le virus 7800 s’est répandu aux villages d’à coté.»

Un brouhaha envahit l’assemblée. Le virus 7800 avait été crée lors de la Grande Guerre par le royaume de Criss qui souhaitait améliorer son armée. Les personnes contaminées, des soldats volontaires, devinrent ce qui plus tard fut appelé des zombis. Ces morts vivants contribuèrent grandement à gagner la guerre jusqu’à ce que le roi perde le contrôle de ces troupes. Ce ne fut qu’à cet instant que le royaume compris l’abomination qu’il avait créé. Une terrible guerre éclata au seing même du royaume pour exterminer ces créatures. Ne pouvant mener les deux campagnes de front le gouvernement fut obligé de donner sa réédition. Depuis le virus était toujours étudié afin de l’améliorer, les prouesses de ces soldats avaient éblouies un grand nombres de commandants. Cependant la sécurité qui entoure ces expériences était maximale, enfin aux dires du gouvernement. La recherche progressait peu mais un antidote avait fini par être trouvé.

«Silence ! Comme vous le savez pour être efficace l’antidote doit être administré dans les 9 heures sinon ces âmes seront condamnées ! Les dortoirs A et B agissent déjà au sud du secteur. Le dortoir C est déjà au travail, les avionneurs sont partis en premier chercher l’antidote, ils sont maintenant en train de le pulvériser sur les village, il ne reste donc plus que vous !

 

Les crocs de la justice 42 Les crocs de la justice 42

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 19:24

china-mysts-by-Katikut.jpgLe professeur fit cliqua sur le bouton du projecteur et la série de photo changea, du blanc maculé apparut une étendu de sable jaune.

- Passons à son antagoniste, le royaume des Illusions. Ce royaume situé au Sud de notre terre est entièrement dépeuplé, rien n’y vit à part le royaume lui-même. Nul ne peut s’en approcher car il est un piège mortel pour qui le pénètre. Au début, lorsque les pas de l’imprudent le mène au delà des frontières, rien ne se passe. En confiance l’esprit se moque alors des peureux qui colportent des ragots sur ces lieux. Mais dès le second pas l’écervelé est perdu, d’un coup le paysage se transforme, on ne sait plus où est le Nord, où est le Sud, la ligne d’horizon s’efface, la citée disparaît, vous êtes livré à la tourment du sable. Nul n’est jamais revenu pour raconter son expérience mais les cris des malheureux égarés sont suffisamment éloquents. Les plus grands esprits ont inventé mille stratagèmes pour vaincre ce territoire. Voyons si mes élèves auraient une solution originale. Qui se lance ? Comment feriez-vous pour franchir cet obstacle ?

- On pourrait s’attacher une corde à la taille, dès qu’on est perdu il suffirait de suivre la corde.

- La célèbre Ariane a bien essayé, mais son lien fut rongé par le sel.

- On pourrait inventer un appareil ulta-perfectionné !

- Hum la technologie n’est pour l’instant pas une réponse. Malgré toutes leurs précautions le sable s’infiltre partout, enrayant les engrenages il provoque la perte des pilotes.

- Et les radios, par GPS ils serait possible de diriger les avions.

- L’air est trop saturé, aucune émission ne peut passer.

- Et par dragon ? Ces animaux ont un sens de l’orientation extrêmement développé.

- Ils sont aveuglés par la réverbération du sable et perdent tous leurs repères.

Un silence se fit, plus personne n’avait d’idée, de temps en temps une main se levait mais son propriétaire se hâtait de la descendre voyant par lui-même la faille de son raisonnement.

- Bien, je vous l’avais dit il n’y a pas de solution. Il existe un lieu où la nature règne en maître et c’est ce royaume. La civilisation n’y a pas sa place.

Un nouveau clic fit disparaître les images bien vite remplacées par une vue en contreplongée d'immense immeuble, paysage familier à tous les étudiants.

- Les royaumes du milieu quant à eux sont bien plus paisibles. A la fin de la grande guerre ils furent divisés entre quatre frères, tous morts aujourd’hui. Chacun est dédié à un dieu. Anahed a pour protecteur Abbal, le Dieu des Dieux, Luciane par contre vénère Noki le dieu du chaos, c’est le royaume le moins stable politiquement car ses souverains ne cessent de rechercher les cachettes de la magie noire défiant ainsi la volonté des sages et ils en payent le prix. Enfin Criss et Guil ont pour Dieu respectif Famès le dieu du commerce, ainsi que des voleurs, ce qui leur sied parfaitement soit dit en passant, et Rosaire le dieu des pauvres et de la miséricorde. Le choix de chaque protecteur est une fatalité de l’histoire que je ne peux vous expliquer maintenant par manque de temps. Au dessus de tous trône le royaume du ciel qui est le plus paisible. Son souverain, Cédric le juste est aussi âgé que les Sages. Il gouverne impitoyablement son royaume mais jamais aucune de ses décisions ne peut être remise en question, son choix est toujours le meilleur.»

Une sonnerie stridente salua cette déclara, et ainsi pris fin le premier cours de Kiera.

 

Les crocs de la justice 41

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 17:01

 

peuple des glaces Hikaru Mizusawa« Ce royaume, poursuivait l’instructeur, fut le premier à voir disparaître toute sa végétation, la neige ronge aujourd‘hui plus que des montages. C’est le territoire des nains noirs. Ils sont ainsi nommés car ils forment une tâche noire sur la blancheur de la neige. Quelqu’un sait-il comment ce peuple est né ?

Cette fois la question eut plus de succès, plusieurs audacieux tentèrent leur chance, l’instructeur en désigna un au hasard.

- De la volonté de plus de 300 hommes condamnés à mourir sous les pluies acide, commença maladroitement l’enfant. A cette époque la justice proposait peu de sanctions, cette mort était donc commune mais elle restait réservé aux crimes les plus graves comme le viol ou l’assassina. Ces hommes s’organisèrent et par l’intermédiaire de leur avocat ils implorèrent la clémence de leur roi, ils demandèrent à être exiler dans le Nord. En ce temps ces terres étaient désertiques et on connaissait mal les animaux qui les peuplaient. Bien sur lorsqu’elles apprirent la nouvelle les familles des victimes s’opposèrent vigoureusement à cette proposition, chacune avait acquis des jours de soins.

- Des jours de soins ? murmurait discrètement la salle, étonnant.

- Qui ne sait pas ce que sont les jours de soins ?

Plusieurs mains s’élevèrent, dans l’espoir que cela leur éviterait de répondre aux prochaines questions.

- Lamentable ! Lorsqu’un homme est condamné à mourir par les pluies il peut être accorder à la victime ou sa famille des jours de soins. Grâce à eux, lorsque la pluie à cesser de tomber, elles peuvent aller soigner le blessé et ainsi prolonger son supplice ! Ne prenez gare aux incultes et continuez apprenti.

- Le débat lancé par cette étrange requête passionna le public divisant le peuple en deux : il y avait ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre. Le souverain mit plus d’une semaine a rendre sa décision, le peuple était suspendu à sa volonté. Enfin il apparu à la tribune et déclara que parmi les 300 dossiers qui lui avaient été transmis la moitié aurait la permission de s’exiler, l’autre moitié ne méritait pas sa clémence. Pour être équitable les familles des victimes obtinrent l’autorisation de jeter jusqu’à dix pierres par jour sur les condamnés, et ce quelque soit la durée du voyage. Le compromis fut accepté par tous, Helric était un roi juste. Beaucoup arrivèrent blessés et presque autant moururent des neiges corrosives, cependant, on ne sait comment, une poignée d’entre eux arrivèrent à creuser un abris dans la montagne et ce fut la naissance de leur capitale, Mère la citée de l’espoir.

- En effet, tu ne parleras plus. Cet événement marqua au niveau juridique la naissance de ce que l’on nomme aujourd’hui le jugement de Dieu, il est toujours pratiqué. Lorsqu’un condamné décide de faire appel de la justice des hommes il doit piocher une épreuve à accomplir. Parmi ces épreuves figure encore l’exile dans le Nord mais cela équivaut à une condamnation à mort, les nains après quelques années d’hospitalité refusent désormais de laisser entrer les condamnés dans leur territoire, c’est tout juste s’ils acceptent les avocats. Ce peuple est un model d‘adaptation à son milieu, ils ne mesurent plus aujourd’hui qu’un mètre en moyenne et leur peau est devenue plus dure que le cuire. Afin de survivre ils ont apprivoisé les Yétis pour accomplir les tâches les plus difficiles. Malheureusement nous n’avons pas beaucoup plus d’informations à son sujet.

Le professeur fit cliqua sur le bouton du projecteur et la série de photo changea, du blanc maculé apparut une étendu de sable jaune.

- Passons à son antagoniste, le royaume des Illusions.

 

Les crocs de la justice 40

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